Lando Norris ne pense pas que McLaren F1 ait encore une chance de victoire pour la saison 2023. Selon le pilote britannique, l’équipe a laissé passer sa meilleure opportunité au Qatar en ratant sa qualification, et il estime qu’il lui faudra attendre 2024 pour espérer gagner, les circuits restants en 2023 n’étant pas encourageants.
"C’est peu probable" a répondu Norris. "Est-ce que je pense que nos meilleures chances se sont envolées ? Je dirais que oui. Ce n’est pas la réponse que je veux me donner ou que je veux donner à tout le monde, mais c’est peu probable. Le Qatar était notre meilleure chance et je l’ai manquée."
"Je pense que c’est pour cela que j’ai été si dur avec moi-même, parce que je savais que c’était notre seule chance. Nous avons de bonnes et de mauvaises pistes, et nous avons déjà passé nos bonnes pistes. Il n’y a plus de circuits à très grande vitesse, du type Suzuka ou Qatar, où nous sommes forts. Il n’y en aura pas de bons à l’avenir pour nous."
"Je veux juste espérer que nous pouvons obtenir de bons résultats et je pense que nous pouvons encore nous battre pour les podiums. Nous avons évidemment encore quelques bons circuits, mais pas ceux avec lesquels nous pensons pouvoir rivaliser avec les autres."
"Vegas est un grand point d’interrogation, mais il n’y a pas de circuits à haute vitesse, ce qui est notre point fort. C’est là que nous avons toujours été forts et nous sommes facilement à la hauteur des Red Bull dans les virages à grande vitesse, c’est juste les virages à faible vitesse qui nous font défaut en ce moment."
"Mais nous le comprenons, nous savons que c’est un domaine dans lequel nous devons progresser et sur lequel on doit se concentrer. Quand tout cela se mettra en place, ce qui ne sera probablement pas cette année mais l’année prochaine, alors je pense que nous pourrons faire de bonnes choses."
Norris "n’a pas hâte" de rouler à Interlagos
Norris s’inquiète du niveau de McLaren à Interlagos, dans deux semaines. Selon lui, les deux dernières courses de la saison pourraient être un peu meilleures pour son équipe, même s’il craint une fin de saison difficile.
"Si vous regardez les superpositions GPS qui montrent à quel point nous sommes mauvais dans les zones à faible vitesse, je n’ai pas hâte d’être au Brésil. Je pense que nous allons être assez choqués là-bas. Vegas et Abu Dhabi sont probablement les meilleurs circuits pour nous."
Le circuit d’Austin a confirmé que les virages très lents étaient le point faible de McLaren, qui ne peut pas y remédier sur sa MCL60 : "Le freinage dans le virage 11 et la motricité à la sortie du virage 11 ont été les phases les plus problématiques du point de vue des performances de la voiture."
"Ce n’est pas une surprise, c’est lié aux bosses, au freinage et à la motricité dans deux virages à très basse vitesse, où nous avons déjà dit que nous savions que la voiture n’était pas très performante. Le problème a été abordé au cours du développement, mais il n’y a pas de retour en arrière possible cette saison pour y remédier."