Lando Norris a vécu son confinement principalement derrière les écrans de ses simulateurs d’e-sport. Le Britannique a ainsi pu rester dans l’univers de la course, même s’il est passé du réel au virtuel.
« C’est une période très différente, par rapport à ce quoi nous nous attendions » confie-t-il aujourd’hui.
« Normalement, je devais être chez McLaren, en train de m’entraîner dans le simulateur. Puis tout est soudainement arrivé, après l’Australie. Ce fut assez étrange. »
« Reprendre le mois prochain, ce sera aussi étrange après avoir été, ces trois derniers mois, derrière des écrans. Mais j’ai hâte. »
Après des mois sans inactivité en Grand Prix, les pilotes doivent-ils s’attendre à commettre des erreurs ?
« Ce sera un défi. Car ces F1 ne ressemblent pas tellement à ce que vous avez l’habitude de conduire. Ce sera sympathique de pousser au maximum. »
Lando Norris a-t-il pu reprendre les activités dans le simulateur McLaren pour se remettre dans le bain ?
« Pas encore. Mon premier jour à Woking, c’est la semaine prochaine. Il y a plein de mesures sanitaires mises en place à l’usine. Les choses commencent à se mettre en place. »
Le pilote McLaren a au moins recommencé à piloter une F3, et des kartings, pour retrouver ses sensations.
« C’est pour m’habituer, de nouveau, aux habitudes de pilotage. »
« Je sais déjà que d’autres pilotes le feront ; les règles sanitaires étaient plus strictes au Royaume-Uni qu’ailleurs. Je ne dis pas que c’est injuste ou quelque chose comme ça, mais nous allons aussi pouvoir y participer. »
« Ce sera bon de revenir dans la voiture, de juste ressentir les forces G, de faire revenir tout cela en mémoire. Vous savez le karting aussi, avec toutes les bosses, c’est assez dur physiquement. Quand vous pourrez pousser, aller à fond, ce sera un bon sentiment. »
Et quid des voitures de route ? Lando Norris n’a-t-il pas tenté de retrouver quelques sensations au volant de sa voiture personnelle ?
« Je suis un pilote très responsable, donc j’ai respecté toutes les limitations de vitesse ! »