Lando Norris a énormément gagné en popularité dans son pays et dans le monde pendant le confinement dû au Covid-19.
Le pilote McLaren, qui s’est beaucoup exposé sur les réseaux sociaux, notamment lors de ses courses en ligne sur différents jeux avec son simulateur personnel, reconnait que les médias anglais lui ont mis de la pression.
"Je n’ai jamais été autant sollicité ! Et la question qui revient le plus souvent c’est évidemment de savoir si je peux être champion, si je peux faire une comparaison avec Lewis Hamilton qui a aussi débuté chez McLaren," explique-t-il.
"Alors la réponse est évidemment un grand ’oui’ ! Je veux être champion, c’est mon objectif. Mais, en F1, vous ne pouvez jamais comparer les pilotes et les équipes dans des époques différentes. Il faut être dans la bonne équipe au bon moment. Pour Lewis, quand il est arrivé chez McLaren, c’était le bon moment."
"Il aurait pu gagner le titre dès la 1ère année, des victoires,... tout s’est fait dans la 2e année. Mais croyez-moi, s’il était arrivé maintenant chez McLaren, il ne gagnerait pas plus de courses ou de titres que moi. Nous pouvons juste faire le meilleur travail possible."
Norris est-il fatigué de ces comparaisons ? Pas vraiment et il embraye rapidement sur la reprise de la F1 à venir.
"Un pilote de F1 est un perroquet ! Mais non, honnêtement, je me suis amusé ces derniers mois, même si c’est toujours mieux de piloter une vraie F1. Je rêve de F1 depuis l’âge de 7 ans donc ça m’a manqué. Mais le retour à la normale arrive."
"J’ai eu droit à mon premier test du Covid-19 cette semaine, comme pour les membres de McLaren. Nous allons en Autriche, en Hongrie et après nous serons de retour chez nous, pour Silverstone."
"J’avoue que c’est le Grand Prix où cela me dérange le plus qu’il n’y ait pas de fans. Parce que c’est ma course à domicile, parce que c’est spécial. Ce sera spécial, avec deux courses, mais pas comme en 2019. C’est dommage mais ce sont les sacrifices à faire si nous voulons courir."
Norris admet être "un peu déçu" de voir les nouvelles monoplaces prévues pour 2021 reportées à 2022.
"Je pense que tous les pilotes veulent des F1 plus proches, créées dans des conditions plus proches sur le plan financier. Espérons que nous verrons certaines équipes, comme la nôtre, hausser leur niveau de jeu à l’avenir grâce à ça."