Lando Norris a effectué une très bonne remontée depuis le fond de grille au Mexique, où il avait été éliminé en Q1. Après le deuxième départ, durant lequel il est retombé en 14e place, il lui a fallu une demi-course pour remonter jusqu’en cinquième place.
"Mon secret, c’était de mal me qualifier !" a plaisanté le Britannique, qui a avoué qu’il n’aurait eu "aucune chance" de battre Verstappen, même en s’élançant plus haut. "C’est beaucoup plus amusant quand on part de l’arrière. Le rythme a été excellent tout au long du week-end. Peut-être pas extraordinaire en qualifications, mais assez bon pour être en Q3."
"Nous savions donc que le rythme serait bon dimanche, mais peut-être pas aussi bon qu’il l’a été, en particulier dans le dernier relais. Je pense que le premier relais était bon, mais il était difficile de faire beaucoup de progrès au début."
"Mais le deuxième relais, une fois que vous avez les pneus dans une bonne fenêtre et que les choses commencent à se mettre en place, ça a commencé à avoir du rythme. Je me sentais très bien en piste. Il y a eu beaucoup de raisons différentes, mais surtout un bon rythme, une bonne usure des pneus, une bonne gestion, et cela a rendu la course très agréable."
"Encore un bon week-end" au Brésil ?
Norris ne sait pas à quoi s’attendre au Brésil, et il déclare qu’il déteste devoir répondre à cette question, car il lui est très difficile d’établir une hiérarchie avant le week-end. Il fait en revanche un point sur ses propres ambitions, et bien qu’il craigne un peu Interlagos, il s’attend à un week-end correct.
"Je ne sais pas, je déteste répondre à cette question. Je pense que personne ne le sait vraiment. Certains week-ends, nous sommes bons, d’autres moins. Il est certain qu’ici et au Mexique sont les deux courses où nous ne nous attendions pas à être trop forts par rapport au Qatar et à Suzuka, et à d’autres choses de ce genre."
"Je ne m’attends donc pas à tout mettre sens dessus dessous, mais je pense que si l’on considère la qualité de la course au Mexique et la place que nous aurions pu occuper si nous étions partis de plus haut, il y a de quoi être impatient."
"Mais cela n’a jamais été notre meilleur week-end, ou l’un de nos meilleurs week-ends. Donc nous allons garder les pieds sur terre et continuer à tout donner. Mais je suis sûr que nous pouvons encore avoir un bon week-end."
Une meilleure course que celles de ses podiums ?
Au Mexique, le directeur de McLaren F1, Andrea Stella, a déclaré que la course de Norris était une des meilleures qui lui ait été donné de voir en Formule 1. Interrogé sur la comparaison qu’il effectue entre cette course et celles de ses meilleurs résultats, Norris admet qu’il est difficile de juger les deux de la même manière.
"Je pense qu’il est difficile de comparer cela avec les courses se terminant en podiums, que ce soient des deuxièmes ou troisièmes places, c’est toujours difficile de dire que c’est aussi bien que l’une d’entre elles."
"Mais je pense qu’en termes de gestion et de volonté de ne rien lâcher, surtout après la relance et la chute à la 14e place, je pense qu’en termes de gestion, et à partir de ce stade, c’était probablement l’une de mes meilleures courses."
"Le rythme de course n’a jamais été mon meilleur atout, même il y a quelques années, alors le fait d’en avoir fait l’un de mes points forts et que les qualifications soient presque une chose sur laquelle je dois travailler un peu plus, c’est un bon signe. J’ai donc beaucoup apprécié cette course. C’est certainement l’une de mes meilleures performances."
"Mais c’est aussi une situation très différente de celle d’Austin, où l’on partait de l’avant et où l’on a essayé de mener la course, de contrôler le rythme et d’autres choses de ce genre. C’est une situation très différente. C’est donc l’une de mes meilleures ? Oui, mais il est difficile de la comparer aux autres."