Lando Norris a déclaré que Max Verstappen "sait quels changements il doit faire" en réponse aux pénalités qu’il a reçues lors du Grand Prix de Formule 1 de Mexico.
Verstappen a poussé Norris à deux reprises en quelques virages sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez le week-end dernier, ce qui lui a valu deux pénalités de 10 secondes.
Norris, qui est remonté à la deuxième place pour réduire l’écart avec Verstappen à 47 points, a déclaré après la course qu’il voulait que son rival reconnaisse qu’il avait dépassé les bornes.
Mais bien que les deux n’aient pas discuté de ce qui s’est passé, le Britannique est convaincu que le pilote Red Bull est conscient que ses manœuvres ont dépassé ce qui est jugé acceptable.
"Nous n’avons pas parlé," a déclaré Norris au Brésil. "Je ne pense pas que nous en ayons besoin. Je n’ai rien à dire."
"J’ai toujours beaucoup de respect pour Max et tout ce qu’il fait. Pas de respect pour ce qu’il a fait le week-end dernier, mais du respect pour lui en tant que personne et aussi pour ce qu’il a accompli."
"Mais ce n’est pas à moi de lui parler. Je ne suis pas son professeur, je ne suis pas son mentor ou quelque chose comme ça. Max sait ce qu’il doit faire, il sait qu’il a mal agi. Au fond de lui, il sait qu’il se comporte mal, c’est le cas et c’est à lui de changer, pas à moi."
Verstappen n’a pas exprimé publiquement son désir de modifier son approche, mais Norris est catégorique sur le fait que son rival pour le titre comprend qu’il doit s’adapter pour éviter de nouvelles pénalités.
"Ce n’est pas quelque chose dont je dois parler à Max. Max est probablement l’un des pilotes les plus compétents de la grille, si ce n’est le plus. Et il sait ce qu’il peut et ne peut pas faire et où se trouvent les limites. Il sait donc les changements qu’il doit faire."
Norris a répété qu’il espérait mener une bataille propre avec Verstappen ce week-end au Brésil, bien qu’il ait souligné qu’un tel résultat ne dépendrait pas de lui.
"Je pense que les commissaires ont fait du bon travail. Ils ont un travail très difficile, mais ils ont fait du bon travail. Je pense que 99 % des personnes qui regardent la Formule 1 et qui connaissent la Formule 1 sont d’accord avec cela. Nous sommes satisfaits de notre côté. Je suis resté à l’écart des ennuis et j’ai aussi fait mon travail."
"Mais chaque week-end est un nouveau week-end, n’est-ce pas ? Je ne sais pas à quoi m’attendre ce week-end. Évidemment, j’espère que je m’attends à une bataille plus propre que celle que nous avons eue. Ce n’est pas de mon ressort."
"Je ne fais pas les règles. Je ne décide pas des pénalités. Je conduis juste et les commissaires ont fait le reste et ils ont fait du bon travail."
Norris a expliqué qu’il n’allait pas changer son approche face à Verstappen et qu’il avait le sentiment de bien se tenir en piste dans les moments litigieux.
Il a admis qu’il avait peut-être payé le prix de son manque d’agressivité dans certains scénarios, mais que les points obtenus en restant propre en course s’étaient néanmoins accumulés.
"Ce que j’ai bien fait dans toute ma carrière, c’est de rester en dehors des ennuis et de garder la voiture en un seul morceau. Toutes ces petites choses s’additionnent sur un championnat et sur une saison, surtout dans une série où il y a un budget plafonné également."
"J’ai toujours eu la mentalité de vouloir courir de manière juste et propre. Je pense que je l’ai probablement dit le week-end dernier, j’ai peut-être été trop gentil, que j’attaque ou que je me défende. Mais je pense que j’ai toujours pris de bonnes décisions de ce côté-là."
"Parfois, j’ai payé le prix de ne pas avoir été assez agressif, mais le reste ne dépend pas de moi. Même si vous ne vous en rendez pas compte, il y a des moments où vous devez éviter un accident potentiel et peut-être que vous ne le voyez pas à la télévision."
"Il y a plus de moments où les gens se rendent compte que vous vivez certains scénarios. Et je pense que ce sont certains des défis que nous rencontrons de temps en temps. Mais j’aborderai ce week-end avec une nouvelle attente, celle d’une course propre et équitable. Et je pense que c’est ce à quoi nous devons nous attendre."