Mercedes se dirigeait vers un doublé à Sakhir, et George Russell vers sa première victoire en F1, quand tout est parti en vrille suite à l’entrée en piste de la voiture de sécurité, après l’accident de Jack Aitken.
S’en est alors suivi un imbroglio incroyable. En raison d’une panne de radio dans le garage, Mercedes a chaussé, à George Russell, les pneus initialement prévus pour Valtteri Bottas – qui devait s’arrêter juste après le Britannique. Puisque ses propres pneus étaient partis avec George Russell, le Finlandais a en fait vu ses durs (ceux avec lesquels il était entré aux stands) être rechaussés sur sa monoplace ! Sa fin de course a donc aussi été gâchée…
Mercedes est sous enquête pour cette double erreur, et Valtteri Bottas comme George Russell pourraient être disqualifiés, au pire, si la FIA en décidait.
Toto Wolff a reconnu que Mercedes avait merdé sur le moment. Il a ensuite donné des explications plus détaillées…
« Ce qui s’est passé, c’est que lorsque nous avons appelé les équipes chargées des arrêts aux stands, elles ont reçu un appel sur les radios et ont sorti les bons pneus. Mais un côté du garage, celui de George, n’a pas entendu l’appel des stands. »
« Nous avions une radio qui ne fonctionnait pas, et les mauvais gars avec les mauvais pneus sont sortis. »
« Nous avons su immédiatement que Valtteri n’avait pas ses pneus, nous savions que les pneus de Valtteri étaient sur la voiture de George. Nous avons remonté les vieux durs de Valtteri que nous venions d’enlever sur la voiture, et nous savions que nous devions à nouveau faire un arrêt au stand du côté de George. »
Les malheurs incroyables de George Russell se sont ensuite poursuivis : alors qu’il pouvait espérer remonter sur Sergio Pérez, le Britannique a ensuite souffert d’une crevaison lente ! Là encore, Toto Wolff tentait d’expliquer l’improbable...
« La crevaison lente est probablement due au fait qu’il a dû sortir de la trajectoire tant de fois pour dépasser. »
George Russell aurait-il pu rattraper Sergio Pérez ?
« La victoire ? Je ne sais pas. Je pense que notre stratège a dit qu’il rattraperait Sergio et peut-être que le DRS nous aurait aidés, mais je ne suis pas sûr. »
« Sergio a conduit une course brillante, brillante, et mérite la victoire de la course parce que nous avons fait trop d’erreurs, et nous n’avons pas eu de chance avec la crevaison. »