Jean Todt admet qu’il craint aussi que l’Italie ne s’éloigne peu à peu de la Formule 1.
Le seul pilote italien du sport, Antonio Giovinazzi, risque de perdre son baquet Alfa Romeo, tandis que le PDG de la F1, Stefano Domenicali, a confirmé avoir des soucis pour l’avenir du GP d’Italie à Monza.
"J’espère que Monza restera au calendrier, mais nous devons réfléchir à un modèle commercial où il y a un retour sur investissement pour les promoteurs," avait déclaré Domenicali cette semaine.
Il s’exprimait après la vente de 16 000 billets seulement pour la course, au milieu de restrictions strictes liées au Covid.
"Pourquoi y a-t-il si peu de public à Monza ?" a demandé le président de la FIA, Jean Todt.
"Je serais très déçu s’il n’y avait pas au moins une course en Italie au calendrier de la Formule 1 dans les prochaines années. Mais c’est une question à poser à Stefano Domenicali."
En effet, après décembre, Todt, 75 ans, quittera complètement la Formule 1 à la fin de son troisième et dernier mandat en tant que président de la FIA.
"Après cela, je disparaîtrai, parce que je ne veux pas être ce genre d’ancien président qui traine toujours plus ou moins dans les parages. Je serai impliqué dans des activités en tant qu’envoyé spécial des Nations Unies pour la sécurité routière au niveau mondial, mais j’aimerais enfin consacrer plus de temps à ma famille."