Oliver Oakes est le dernier directeur à avoir rejoint une équipe de Formule 1, puisqu’il a pris les commandes d’Alpine F1 cet été. Ses homologues, à commencer par le patron de Red Bull, Christian Horner, ont été interrogés sur le travail qu’accomplit le Britannique jusqu’ici.
"C’est génial de voir un tas de nouveaux gars arriver, que ce soit Ayao ou Ollie. C’est intéressant. Je me souviens de ma première réunion de la commission Formule 1 à laquelle j’ai assisté à Heathrow en 2005" s’est souvenu Horner.
"Ron Dennis, Flavio et Jean Todt étaient présents pour Ferrari. Je me souviens d’avoir assisté à la réunion et d’avoir discuté de beaucoup de choses, mais absolument rien n’a été convenu et, en sortant de la réunion, j’étais assez confus, à part le jour de la semaine et la date de la prochaine réunion, rien n’avait été conclu."
"J’ai été heureux de constater que les progrès réalisés au cours des 20 dernières années ont été considérables, et c’est formidable de voir du sang neuf arriver en Formule 1."
Mike Krack salue cette arrivée de sang neuf parmi les patrons d’équipe, mais il rappelle que des gens comme Oakes savant déjà ce qu’ils font dès leurs débuts : "Il y a des similitudes avec l’époque où j’ai rejoint le groupe. J’y ai pensé. C’est très similaire à toi, Christian. Et je pense qu’Ollie a pensé la même chose. Mais je pense qu’Ollie n’est pas un débutant."
"Il a eu beaucoup de succès dans les catégories juniors avec Hitech. Je pense qu’il a été un grand pilote. Je pense donc qu’il connaît ou comprend parfaitement la course. Il faut être prudent. Il apparaît comme très jeune et junior, mais il connaît tout de la course et de la manière dont les équipes sont gérées et exploitées."
"Il a été un bon complément. C’est un bon gars, un gars sympa. Je l’ai rencontré à Austin mercredi, par hasard, et nous avons discuté. C’est un bon gars et un atout supplémentaire pour le club. Peut-être que vous lui demanderez la prochaine fois, quand il sera assis ici, ce qu’il en pense."
Ayao Komatsu, le patron de Haas F1, est dans la même situation que son homologue chez Alpine : "Je n’ai commencé qu’en janvier, je suis donc dans le même bateau, vous savez. Non, c’est une opportunité passionnante, intéressante. Je suis sûr qu’il est très compétent et qu’il apprécie vraiment cela. Alors, oui, c’est une bonne chose de l’avoir."