Pilote de développement pour Mercedes F1 en 2019, Esteban Ocon n’a pas eu l’occasion de s’ennuyer, avec du travail dans le simulateur et de nombreuses réunions de travail. Mais il assure que rien de tout ça n’est comparable au plaisir de disputer des courses.
"Non, rien de similaire ! L’adrénaline et tout ce qui va avec... Il n’y a que la F1, à ce niveau là" admet Ocon, qui retrouvera la grille de départ cette année et admet que ça a créé un vide dans sa vie.
"Oui c’est certain. Ma vie a toujours tourné autour du sport automobile et il n’y a rien eu d’autre. J’ai tout sacrifié pour ça, et passer une année sans courir laisse un vide, c’est certain. La seule chose à laquelle je pensais c’était revenir."
Cependant, l’affaire était loin d’être entendue, et l’incertitude a longtemps été de mise : "Il n’y a rien de certain en F1. Je pensais que les gens oublieraient un peu, car je n’étais pas sur la grille, je n’étais pas performant, et tôt dans l’année, le marché des pilotes était calme, donc c’était une période longue pour moi."
"Je me posais beaucoup de questions, mais l’équipe a fait un travail fantastique pour trouver des solutions et nous travaillions sur différents sujets, et les choses ont commencé à être bien gérées car nous avons trouvé une bonne option pour moi" poursuit-il, parlant de Renault.
Il confirme toutefois qu’il était très proche de signer pour Mercedes, où il aurait piloté aux côtés de Lewis Hamilton, et que les négociations ont duré longtemps : "C’était très proche, et il y a eu des discussions jusqu’au dernier moment. Mais c’est fait, je dois regarder vers l’avenir et ce que j’ai devant moi."
Mercedes ne lui a pas donné de raison précise, mais Toto Wolff a expliqué par la suite qu’il craignait de mettre en danger la carrière du Français. Ce dernier confirme en tous cas que "la raison principale [de Wolff] est que je suis encore jeune et que j’ai le temps."
Il garde toutefois un contact avec Mercedes, puisque la marque est encore en charge de sa carrière : "Le futur est long en F1, et je suis sûr que nous nous reverrons. Nous ne sommes d’ailleurs pas loin dans le paddock !"