Esteban Ocon a expliqué son accrochage avec Fernando Alonso et donné son point de vue sur leur contact. Le pilote Alpine F1 assure qu’il n’a pas perdu le contrôle mais juste effectué une correction après une légère glisse, et que l’Espagnol ne lui a pas laissé assez de place en revenant vers la gauche de la piste.
"C’était un gros impact, je me sens un peu endolori, mais peu importe nous allons courir" a déclaré Ocon. "C’est difficile à avaler car on allait se qualifier et passer en SQ2, mais on a trouvé Fernando sur notre route. Les gens disent que j’ai perdu le contrôle mais c’est faux, on a plein de corrections comme ça, et Fernando est revenu vers la gauche et n’a pas laissé d’espace donc nous avons eu un accrochage."
Ocon n’avait pas voulu s’exprimer avant l’audience avec les commissaires sportifs. Il a expliqué ce qu’a avancé Alonso comme arguments lors de cette audience.
"Il a essayé de contredire les arguments disant qu’il n’a pas laissé d’espace, mais la réalité est que si Fernando n’est pas là mais sur la droite de la piste, nous ne nous accrochons pas."
Désormais, c’est une course contre-la-montre pour l’équipe française si elle veut faire participer son pilote au Sprint : "Les gars vont travailler sur la voiture et on espère que ce sera fini à temps."
La FIA vient de décider que l’incident ne nécessitait pas de pénalité ou sanction contre l’un ou l’autre pilote, les deux étant à blâmer.
"Les commissaires ont entendu Fernando Alonso, Esteban Ocon, les représentants des équipes et ont eu accès à toutes les données du système, vidéos, radios d’équipe et preuves vidéo embarquées."
"Les commissaires sportifs ont déterminé qu’Alonso était conscient qu’Ocon approchait à une vitesse élevée à la sortie du virage 2. Ainsi, Alonso s’est éloigné de la trajectoire de course pour qu’Ocon puisse
passer. Au virage 3, Ocon a perdu l’équilibre de la voiture et s’est écarté vers l’extérieur. Dans le même temps, Alonso tournait davantage vers la ligne de course laissant moins de place à Ocon. La combinaison de ces deux éléments conduit à la collision."
"Les commissaires ont déterminé qu’aucun pilote n’était entièrement ou principalement responsable.
Aucune pénalité n’est donc appliquée."