Esteban Ocon a admis être attristé par l’absence du Grand Prix de France en 2023 au calendrier de la Formule 1. Le pilote Alpine F1 espère toutefois que la décision pourra être inversée pour les prochaines années.
"C’est triste" a déclaré Ocon. "C’est quelque chose que nous craignions mais ce n’est pas une fin en soi. Nous avons un énorme patrimoine automobile en France, il est donc très possible que le Grand Prix revienne."
"Ce ne sera peut-être pas au Paul Ricard, mais il reviendra. Nous avons Le Mans qui dispose de toutes les infrastructures possibles, il ne serait donc pas difficile d’y organiser un Grand Prix de F1."
Devant les décisions de la F1, qui font place à de nouveaux Grands Prix, Ocon pense que les courses mythiques ne seront pas supprimées : "Nous ne devons pas paniquer. Je ne vois pas comment nous pourrions avoir un calendrier à l’avenir sans Spa et Monaco."
Frédéric Vasseur, le directeur d’Alfa Romeo F1, pense quant à lui que le problème vient des restrictions commerciales que la France applique, notamment par la Loi Evin : "Il faut comprendre qu’il y avait beaucoup de contraintes en termes de sponsors."
"Pas de publicité pour l’alcool, les bières sans alcool, les cryptomonnaies. À ce niveau, la France est un pays encore plus restrictif que l’Arabie saoudite" poursuit le Français, qui juge que d’autres pays d’Europe pourraient subir le même sort "à moyen terme".