Esteban Ocon aura de nouveaux dirigeants chez Alpine cette année : Laurent Rossi est arrivé en tant que PDG de la marque ; Davide Brivio sera lui le directeur d’écurie en F1, et sous les ordres donc de Rossi, en remplacement direct de Cyril Abiteboul.
Ocon a-t-il déjà pu rencontrer ses nouveaux patrons ? Que pense-t-il de leur ambition pour la « nouvelle » équipe Alpine F1 ?
« Je suis très confiant quant à l’avenir de l’équipe. Laurent et Davide sont très humbles, très motivés, et cherchent à franchir une nouvelle étape avec l’équipe, en essayant d’améliorer tout ce qu’ils peuvent. Je le sens très bien. »
« Nous avons parlé à de nombreuses reprises. Ils étaient très disponibles pour moi, pour répondre à toutes les questions que j’avais, et très bientôt nous allons tous nous rencontrer à l’usine pour parler comme il le faut et pour nous voir en personne, car c’est toujours mieux de faire cela. Pour l’instant, d’après ce que j’ai entendu, je suis très satisfait de la direction que nous prenons. »
Esteban Ocon perd pourtant un précieux allié en la personne de Cyril Abiteboul - l’homme qui l’avait recruté. Le Normand tient à rendre hommage à celui qui aura été écarté sans ménagement d’Enstone et même du groupe Renault.
« Comme je l’ai dit, je suis triste de voir Cyril partir. C’est quelqu’un avec qui j’ai travaillé en étroite collaboration pendant de nombreuses années et qui a mené le projet là où il en est aujourd’hui. Le résultat que nous avons obtenu l’année dernière est grâce à lui, je lui souhaite donc le meilleur pour l’avenir. »
Avec Brivio et Rossi, avec Fernando Alonso à ses côtés, qu’est-ce que peut espérer Alpine en cette saison de transition, avant le nouveau règlement ? De nouveaux podiums ? La 4e place au classement des constructeurs ?
Esteban Ocon reste prudent...
« Je ne veux pas fixer d’objectifs trop tôt. Les tests vont être importants pour nous permettre de voir où nous en sommes. Il y aura quelques développements dans l’année à venir. Tout le monde travaille dur pour que nous ne puissions sous-estimer personne. »
« Mais je suis sûr que nous serons compétitifs. Ce que nous voulons, c’est continuer à progresser, comme l’année dernière. »