Esteban Ocon a reconnu après sa "terrible" qualification au Grand Prix de France qu’il croyait fermement qu’il y avait un problème fondamental avec son Alpine F1.
Le Français était à quatre dixièmes de son coéquipier Fernando Alonso en Q2 et a été éliminé avant la Q3, mais il partira 10e en raison de pénalités pour Carlos Sainz et Kevin Magnussen.
Mais une place de départ au cinquième rang n’était guère une consolation pour Ocon après un week-end au cours duquel il a eu du mal dès les Libres 1.
"Une qualification décevante, une qualification terrible je dois dire. Ce n’est pas là où nous étions censés finir. Je pense que la voiture a le potentiel pour être sixième ou septième."
"Nous ne sommes pas contents mais nous nous battons avec une voiture très irrégulière depuis quelques courses."
"Cinquième en Autriche et dernier aux essais libres ici, c’est impossible. Ce n’est pas où nous voulons être. C’est un problème difficile à résoudre, mais il y a certainement un problème fondamental que nous devons trouver."
"J’ai l’impression que je ne peux pas avoir une voiture prévisible, par exemple, j’ai eu beaucoup de survirage en fin de séance, je n’arrivais pas à contrôler l’arrière alors qu’en début de séance tout est OK."
"Et vous savez, les réglages sont très proches en général entre les deux voitures. Elle ne devrait pas se comporter comme ça."
"Je pense que les évolutions et tout ce que nous apportons fonctionnent comme prévu. Mais nous ne faisons que des montagnes russes de performances, depuis pas mal de courses. Ce n’est pas possible."
Ocon affirme que "ces sautes de performance étaient impossibles" et a déclaré qu’il lui avait "manqué quatre dixièmes et demi depuis le début du week-end".
Sa situation rappelle inévitablement celle de l’année dernière, quand Ocon a subi avant qu’Alpine ne change son châssis.
Lorsqu’on lui a demandé si un changement de châssis pourrait être à nouveau une option cette fois-ci, il a répondu : "Nous verrons. Mais oui, nous avons eu des problèmes dans le passé, nous avons vu des pièces cassées que nous n’avons pas réussi à voir pendant deux ou trois Grands Prix."
"De toute évidence, nous ne pouvons pas nous permettre que cela se produise si nous voulons nous battre pour la quatrième place du championnat constructeurs."