Esteban Ocon entame un dernier Grand Prix de Belgique avec Alpine F1, un dernier avant la pause estivale.
Le Français espère évidemment effacer le catastrophique week-end hongrois pour partir en vacances avec un petit sourire au moins. Et peut-être enfin des nouvelles officielles concernant son avenir (attendu chez Haas F1).
"La Hongrie était difficile pour toute l’écurie," reconnait Ocon.
"Nous avons manqué notre but en ne ressortant pas faire une ultime tentative en qualifications, ce qui nous a mis en retrait. Ensuite, la course était compliquée avec la gestion des pneumatiques et une stratégie non optimisée. C’est frustrant en tant qu’équipe de savoir que nous aurions pu faire mieux, mais il est toujours plus facile de voir où nous nous sommes trompés avec le recul."
Le Français avait été virulent au micro de Canal+ après la course.
"Honnêtement, à part le départ, il n’y a rien eu de bon. Pas de rythme, pas de stabilité sur la voiture, beaucoup de dégradation des pneus. On a dû s’arrêter à la fin parce qu’on avait plus de pneus. Honnêtement, si on avait abandonné au début, cela n’aurait pas été très différent. Du coup, on voit que les autres ont emmené des pièces et pas nous encore."
"On devrait avoir des choses qui vont arriver bientôt, il faut que la performance change, mais en tout cas voilà, des gros problèmes sur ces deux dernières courses que ce soit en exploitation ou en vitesse pure. Ces deux week-ends sont très décevants, et honnêtement, je pense qu’on aurait mieux fait de sauver la voiture en abandonnant, plutôt que de finir. "
"Nous avons beaucoup de choses à analyser et à débriefer sur ce week-end, mais nous travaillons ensemble à l’identification et la résolution de tous nos problèmes au moment de prendre la direction de la Belgique, avec l’espoir de finir en beauté avant la pause estivale."
"Après plusieurs années en Formule 1, c’est toujours un sentiment incroyable de courir sur le Circuit de Spa-Francorchamps, où j’ai fait mes débuts en F1 en 2016. C’est un classique et le tracé le plus long du calendrier. Cela en fait un test unique pour nous, pilotes, avec ses longues lignes droites et sa grande variété de virages."
"La météo entre toujours en jeu en Belgique, surtout compte tenu de la taille de la piste et de la manière dont les conditions peuvent différer d’une section à l’autre. La stratégie sera donc la clé en course et nous devrons faire corps pour prendre les bonnes décisions et connaître un week-end réussi."