Si ce n’est pas déjà fait, l’heure est à la décision chez Mercedes : qui de Valtteri Bottas ou Esteban Ocon aura le 2e baquet en 2020 ?
Les dernières rumeurs indiquent que le Finlandais serait conservé à son poste et que Toto Wolff aurait réussi à placer le Français chez Renault F1 pour deux ans au moins, à la place de Nico Hulkenberg.
Reste à savoir si cela sera confirmé mais, en attendant, Ocon a fait savoir toute sa motivation quant à redevenir un titulaire en 2020.
"Je travaille dur pour l’année prochaine. J’apprends tellement chez Mercedes. Quand je reviendrai en Formule 1, je serai un pilote de Formule 1 bien plus complet," assure-t-il.
Cette mauvaise passe aurait pu être évitée si Daniel Ricciardo était resté chez Red Bull au lieu de signer avec Renault F1 finalement à l’été 2018.
"Cela n’a pas été facile à avaler. Quand j’ai parlé à Toto Wolff et mon management, ils m’ont dit de ne pas m’inquiéter, que j’aurais de nouveau une chance en F1 à l’avenir. Bien entendu, il y a toujours des moments où c’est toujours plus calme et où vous commencez à douter mais les discussions pour 2020 ont démarré il y a un petit bout de temps déjà et je suis assez confiant que tout va bien se passer. Je croise les doigts et je touche du bois !"
Le Français a fait en sorte d’être présent tous les week-ends de Grands Prix cette saison, dans le stand Mercedes, malgré ses nombreuses heures passées dans le simulateur le vendredi d’une course, à l’usine de Brackley.
"Si vous n’êtes pas sur les circuits, les gens vous oublient. Cela explique probablement aussi pourquoi je n’ai pas couru ailleurs cette année. Notre objectif est de revenir en F1. Mon seul objectif est d’être en F1. Bien sûr, si ça ne marche pas l’année prochaine, je devrai regarder autre chose. Mais ce n’est pas le but. C’est aussi la raison pour laquelle je suis sur toutes les courses. Je veux rester en F1, rester proche de l’équipe de course, pour que personne ne m’oublie."
Et s’il devait retrouver un baquet pour 2020, Ocon assure déjà son actuel ou futur employeur :
"Cela me prendrait un peu de temps pour me remettre dans le rythme mais pas plus que le temps des essais hivernaux. Cela devrait suffire. Je ne pense pas qu’en un an, tant de choses aient changé. Deux ans, c’est déjà plus dur."