Esteban Ocon ne sait pas encore à quelle hiérarchie s’attendre pour la saison 2022 de Formule 1. Mais le pilote Alpine F1 se fixe des objectifs à titre personnel, et ceux-ci sont ambitieux. En effet, constance et performance sont les maître mots de ses espoirs pour la saison à venir.
"Sur le plan individuel, ce que je veux c’est continuer de progresser, de marquer le plus souvent possible, si possible à toutes les courses, qu’on soit constants dans la performance" a déclaré Ocon à plusieurs médias, dont Nextgen-Auto.com.
"Je veux me dire après chaque week-end que j’ai fait le maximum avec l’équipe, pour ce qui est de la performance. Il n’y a rien de pire pour un athlète de se dire ’j’aurais pu faire mieux’. Ca c’est pour moi, et à grande échelle mon objectif est de progresser et de guider l’équipe pour pouvoir rattraper les top teams."
Pour parvenir à ses fins, le pilote français a passé un hiver studieux, et a pris des vacances très courte. Avec moins de trois mois d’intersaison, la préparation physique a vite été au centre de ses attentions.
"C’était une bonne préparation à la montagne, on a fait des exercices différents. On a appris, avec tous ces hivers, ce qu’il fallait changer pour avoir un capital santé plus élevé. Pendant la saison, la fatigue s’accumule, le poids baisse dans mon cas, donc l’objectif de l’hiver a été de prendre le maximum de poids."
"Ca n’a pas représenté trois mois d’arrêt, car en décembre on était très occupés jusque tard. J’ai eu un ou deux mois de préparation, on s’est entraînés à Alès comme tous les hivers, et en Savoie. J’ai pris la masse musculaire suffisante et je me sens bien pour attaquer la saison."
Il n’a pas testé la capacité des F1 2022 à se suivre
Le règlement 2022 doit apporter davantage de spectacle, mais Ocon n’est pas encore certain que cela soit le cas. En effet, son programme lors des essais hivernaux de Barcelone et Bahreïn ne lui a pas permis de tester ces voitures en action.
"Je n’ai pas encore pu le sentir. Il va y avoir plus de voitures en piste, j’ai hâte de pouvoir suivre vraiment quelqu’un avec le même niveau d’essence, les mêmes gommes etc."
"C’est clair que lors des essais hivernaux, on ne peut pas savoir qui fait quoi, et entre une voiture en mode course et une voiture en mode qualif, on peut avoir quatre ou cinq secondes d’écart."
"Ce n’est pas les mêmes plans de roulage alors que là, on arrivera tous dans les mêmes conditions au GP. Je n’ai pas eu l’occasion de suivre mais j’ai hâte de voir ce que ça donne car c’est le but de ces nouvelles règles."
Il espère que les nouvelles F1 apporteront une lutte différente de celle de 2021 : "Aucune idée si ce sera une bataille Hamilton contre Verstappen. Je n’ai rien contre ces pilotes, je les respecte, mais ce serait décevant avec ces règles de voir un combat entre deux pilotes, et de voir ces deux équipes aux avant-postes."