La séance de qualifications du Grand Prix d’Azerbaïdjan a vu un grand nombre d’accidents. Lance Stroll, Antonio Giovinazzi, Daniel Ricciardo, puis Yuki Tsunoda et en conséquence, Carlos Sainz, ont tous fini dans un mur du circuit de Bakou, soit un quart du peloton.
Pour Esteban Ocon, cela est dû à l’obligation d’optimiser au maximum le freinage sur les monoplaces actuelles. La hiérarchie étant très serrée, chaque centième gagné peut faire la différence, et le freinage est selon le Français un des meilleurs moyens de gagner du temps.
"Je pense qu’avec la manière dont les voitures ont évolué, tout ce temps que l’on peut gagner, c’est au freinage" explique Ocon. "Je pense que tout le monde attaquait à la limite à ce moment-là, et il y avait un peu plus de vent que d’habitude en qualifications."
Il explique que les gains qui peuvent découler de la phase de freinage sont ce qui pousse les pilotes à tutoyer les limites, quitte à prendre le risque de les dépasser : "De ce fait, il y a eu beaucoup de pilotes qui sont allés plus loin que cette limite, et nous n’avons pas vu cela souvent en qualifications."
"C’était surprenant qu’autant de choses se passent en qualifications. Je pense que c’est juste une caractéristique de ce que sont ces voitures. Je n’ai pas piloté en 2019, mais je roulais en 2018 et mon feeling vient de là. Clairement, si l’on est à la limite des freins et qu’on arrive à passer le virage, il n’y a pas plus rapide."