Esteban Ocon assumera seul aujourd’hui le premier roulage de l’Alpine F1 A521, en l’absence de Fernando Alonso, retenu en Suisse pour des raisons logistiques et sanitaires.
L’Espagnol, qui en termine avec son rétablissement suite à son opération de la mâchoire, n’a en effet pas pu voyager vers l’Angleterre et subir la quarantaine obligatoire à son arrivée. Il a donc été décidé qu’il manquerait la présentation en virtuel de l’A521 tout comme son shakedown.
Le pilote français revient sur le moment où il a appris l’accident de nouvel équipier.
"Ça a été un gros moment de stress quand j’ai appris ça le soir. Je ne l’ai même pas appris de l’équipe, mais dans la presse. Quelqu’un m’a appelé pour me dire que Fernando avait eu un accident grave. On pense tout de suite au pire, surtout qu’il nous est arrivé beaucoup de choses dans le milieu automobile récemment."
"Mais au final, plus de peur que de mal, j’ai appris que Fernando allait bien, qu’il avait seulement un problème à la mâchoire, ce qui est la première bonne nouvelle."
"J’espère qu’il va pouvoir se remettre vite et être prêt pour faire les tests avec nous. Qu’il soit prêt pour la première course, qu’on commence sur le même pied d’égalité. Je lui souhaite la meilleure récupération possible. En attendant, c’est bien moi qui fera tout le boulot pour l’équipe, le temps qu’il récupère."
Ocon assure en tout cas que ses premiers contacts avec Alonso se sont "très bien passés".
"J’ai toujours eu une bonne entente avec Fernando. On roulait déjà ensemble en Grand Prix avant qu’il quitte la Formule 1. Il était dans une autre équipe et on s’entendait déjà très bien. Il m’a d’ailleurs envoyé un beau cadeau de Noël : j’ai reçu un beau karting de sa part, c’est très sympa. Tout se passe bien avec lui !"
En attendant, le Français a une journée chargée devant lui et potentiellement d’autres pour finir la préparation nécessaire avant Bahreïn.
"Le programme est difficile à ajuster en raison des différentes restrictions sanitaires dans les pays. La prochaine étape sera le shakedown. Là, on va pouvoir commencer à voir ce que la voiture donne en piste pour commencer à travailler. Puis on ira à Bahrein, ce qui arrive très vite. Un jour et demi de tests, c’est très peu, beaucoup moins que ce que l’on a jamais fait. On a beaucoup de choses à préparer en peu de temps. Ca va encore être une saison chargée et il faudra s’y préparer au mieux, en dépit d’un temps restreint."