Bonne nouvelle pour les équipes de F1 : la FIA a ratifié une proposition venant de la part des 10 équipes augmentant la quantité d’essais privés dès 2024.
Pas question de toucher aux 3 jours maximum avant le premier Grand Prix mais les journées de tournage promotionnel, qui servent aussi de shakedown, ont été doublées.
Au lieu d’avoir droit à deux galops de 100 kilomètres maximum, qui pouvaient avoir lieu le même jour, le quota passera à deux fois 200 kilomètres maximum, avec obligation en contrepartie qu’ils se tiennent sur deux jours différents.
Cela veut donc dire que toutes les équipes pourront faire de 200 à 400 kilomètres d’essais en Europe (et/ou à Sakhir) avant la seule séance d’essais hivernaux à Bahreïn l’an prochain.
Ces shakedowns doivent toujours se dérouler avec des pneus spéciaux fournis par Pirelli, différents de ceux utilisés officiellement en Grands Prix.
Par ailleurs les équipes auront droit à des runs de démonstration (deux au maximum) de 50 kilomètres. Ils pourront se tenir sans en informer les autres équipes.
Enfin, la FIA a comblé une faille pour les essais privés se tenant avec des voitures vieilles de deux ans : il sera impossible d’utiliser une pièce qui n’a jamais participé (homologuée) pour un Grand Prix, ce qui empêchera les équipes de tester des nouveautés.
En effet, à partir de 2024, les équipes vont pouvoir utiliser les F1 de 2022, à effet de sol, pour leurs tests très privés (avec leurs jeunes pilotes par exemple), même si ce dernier point reste encore ouvert à discussion. Plusieurs équipes poussent pour que seules les F1 de 2021 soient encore utilisées l’an prochain...