C’est officiel : le propriétaire de la F1, Liberty Media, va faire l’objet d’une enquête du ministère américain de la Justice (le DoJ) suite à sa gestion de la demande d’Andretti de rejoindre la grille de F1, une demande rejetée.
Mario Andretti (en photo ci-dessus) avait été à la rencontre de membres du Congrès et de sénateurs américains, qui ont été stupéfaits par la position de Liberty Media et ont demandé l’ouverture d’une enquête en mai.
Cette enquête est désormais bien ouverte et Liberty Media risque une sanction selon les lois "antitrust" du gouvernement américain.
C’est Greg Maffei, le PDG de Liberty Media (en photo ci-dessous), qui a confirmé l’information aujourd’hui lors d’une conférence avec les actionnaires de la F1.
"Il y a une enquête du ministère de la Justice et nous avons l’intention de coopérer pleinement avec cette enquête, y compris toute demande d’informations connexe."
"Nous pensons que notre décision, la décision de la F1, était conforme à toutes les lois antitrust américaines applicables, et nous avons détaillé la justification de la décision, vis-à-vis d’Andretti, dans des déclarations précédentes."
Maffei a cependant réitéré que la F1 accueillerait favorablement l’expansion de la grille si les circonstances s’y prêtaient.
"Nous ne sommes certainement pas contre l’idée que toute expansion soit mauvaise. Il existe une méthodologie d’expansion qui nécessite l’approbation de la FIA et de la F1, et les deux groupes doivent trouver les critères remplis (ils l’étaient concernant la FIA pour le dossier Andretti, ndlr)."
"Nous sommes certainement ouverts aux nouveaux entrants qui font des demandes et qui pourraient être approuvés si ces exigences sont remplies."