La FIA a annoncé avoir rejeté officiellement la demande de droit de révision qu’avait formulé McLaren F1 jeudi au Mexique. L’équipe de Woking espérait faire annuler la sanction de Lando Norris, jugé coupable d’avoir dépassé Max Verstappen hors de la piste à Austin.
McLaren a tenté d’invalider la décision initiale des commissaires, qui avaient jugé que Verstappen était devant au point de corde. L’équipe a argumenté en disant que la phrase était fausse et qu’elle avait des preuves visuelles que Norris était devant au point de freinage.
L’objectif de cette contestation était évidemment de montrer que Verstappen a relâché les freins de manière à être devant au point de corde, puis à bloquer Norris et l’envoyer hors piste pour qu’il finisse sa manœuvre de manière illégale.
Red Bull a protesté en expliquant que le droit de révision devait être à un plus haut niveau d’exigence pour que les arguments soient recevables. La FIA a finalement tranché en faveur de Red Bull et Verstappen et n’ouvrira donc pas d’audience pour discuter de la pénalité, jugeant qu’il n’y avait "aucun élément nouveau".
On peut toujours s’étonner que les équipes ne tentent pas d’argumenter avec l’Article 2b) du Chapitre 4 de l’Annexe L du Code Sportif, qui stipule que tout pilote pourra faire une enquête s’il dépasse et "quitte la piste de manière injustifiable".
Le même article stipule que sont totalement interdites "des manœuvres susceptibles de gêner les pilotes, telles qu’entraîner volontairement un véhicule au-delà du bord de la piste." On peut ainsi s’étonner qu’il ne soit pas brandi dans ce genre de cas pour faire pénaliser le pilote ayant entraîné son rival à doubler hors de la piste.