Le patron de Haas F1, Gunther Steiner, a finalement été réprimandé pour ses commentaires sur les commissaires sportifs qu’il a pu tenir après le Grand Prix de Formule 1 de Monaco.
Steiner a été irrité par une pénalité encourue par Nico Hulkenberg au départ de la course de dimanche dernier. S’adressant aux médias jeudi, Steiner a qualifié les commissaires de "profanes" et cela a été relevé par les commissaires, qui ont demandé une réunion pour un cas de violation potentielle du Code sportif international.
Les commissaires en Espagne - un panel différent de ceux de Monaco - ont estimé que l’utilisation par Steiner de ces mots et la référence à d’autres sports ayant du personnel professionnel pourraient être perçues comme offensant pour les commissaires monégasques, ainsi que d’autres personnels de la FIA et autres volontaires du sport automobile.
Les commissaires ont accepté l’explication de Steiner lors de l’audience selon laquelle sa référence au professionnalisme signifiait ceux qui travaillaient dans un rôle comme leur profession, et non que les commissaires agissaient de manière non professionnelle.
Les commissaires ont également accepté que "si Steiner avait eu l’intention d’insulter ou d’offenser quelqu’un, il aurait utilisé des mots très différents". Ils ont donc adressé une réprimande officielle à l’Italien.
Steiner a également présenté des excuses qui ont été acceptées par les commissaires.
"Hier (samedi 3 juin), j’ai assisté à une audition des délégués sportifs concernant des commentaires que j’ai faits lors de ma conférence de presse jeudi," commente Gunther Steiner.
"J’ai fait part aux Commissaires Sportifs de ma déception et de mon désaccord avec la décision prise par les Commissaires Sportifs de Monaco le week-end dernier. Les commissaires m’ont informé qu’ils n’avaient aucun problème avec les personnes en désaccord avec les décisions, mais étaient plus préoccupés par l’interprétation qui avait été donnée à certains de mes commentaires."
"J’ai expliqué aux Commissaires que je n’avais pas l’intention d’offenser qui que ce soit et que mon utilisation de certains mots aurait pu être mal interprétée ou mal comprise par certaines personnes."
"J’ai dit aux commissaires que je m’excusais si mes déclarations avaient été mal comprises ou blessées, car ce n’était pas mon intention. Je répète ces excuses ici."