Qu’on ne se fie pas aux apparences : Lando Norris a beau apparaître comme quelqu’un de jovial et de blagueur, il n’est pas pour autant un couche-tard ou un fêtard. Le rookie, qui sera titulaire chez McLaren cette année, a de toute façon conscience que ses obligations professionnelles l’astreignent à une hygiène de vie impeccable.
« Je ne fais pas la fête » confie un Lando Norris très casanier. « J’apprécie de conduire dans le simulateur, de faire des choses comme ça, de juste rester chez moi. »
Le Britannique assure avoir un rapport à la boisson bien différent de celui d’un certain Finlandais…
« Je n’aime pas boire, en fait. Pas du tout. Je trouve qu’une gueule de bois a beaucoup plus d’effets négatifs que le plaisir apporté par l’ivresse. Je n’aime pas ça. Je ne l’ai pas fait depuis un moment. »
Lando Norris vit à Guildford, non loin de Woking, là où se trouve l’usine McLaren. Ne regrette-t-il pas de vivre dans une grande métropole ? De ne pouvoir faire la fête le jeudi soir, comme tous les étudiants de son âge ?
« Parfois je sors avec quelques amis qui vivent à Londres, mais j’espère que personne n’en parlera. Les gens ont toujours le droit d’avoir une vie, de faire les choses qu’ils apprécient. Je ne pense pas que je sois piégé, en aucune manière, sur ce que j’ai le droit de faire ou de ne pas faire. »
« J’adore ce que je fais. Parfois, c’est bien de sortir boire un verre avec des amis, de faire la fête… Mais j’apprécie de conduire dans le simulateur, plus que de sortir. Donc vous ne verrez pas trop amoché dans les rues de Londres ! »
Plus sérieusement, Lando Norris sait qu’il est très attendu cette saison chez McLaren. La pression n’est pour autant pas maximale sur les épaules du rookie. McLaren devrait lui laisser le temps de grandir.
« Il y aura des moments que je ne serai pas à 100 %, je commettrai parfois des erreurs » admet Lando Norris. « Donc il s’agira d’en commettre le moins possible – et les moins graves possibles. »
« C’est très différent quand vous arrivez en F1. Vous savez que si vous faites une petite erreur, beaucoup plus de gens vont la voir. »
« Il y a plus de pression car vous savez que vous êtes scruté de très près, par exemple si vous bloquez les pneus durant votre tour de qualifications. Mais ça va arriver. Aucun pilote n’est parfait. »
« Il y aura des moments où je commettrai ce genre d’erreurs, mais cela fait partie du jeu. »
Celui qui a été battu par George Russell, l’an dernier, en F2, préfère s’attendre au pire…
« Je suis sûr qu’il y aura des moments où je ferai des choses de travers, ce que personne n’aimera. Et tout le monde pensera alors que je suis d’un niveau terrible, que je suis naze… »
« Je sais que je vais traverser ce genre de moments. Donc il faut juste le comprendre, en avoir conscience, et voir ce que je devrais faire par la suite pour m’améliorer et progresser. »