L’an dernier, en pleine pandémie, la F1 a réussi un tour de force : organiser un calendrier à 17 courses (au lieu de 20 ou 21 traditionnellement). En 2021, malgré les incertitudes planant notamment sur le Grand Prix du Canada, la F1 compte organiser un calendrier record à 23 courses.
N’est-ce pas trop ambitieux ou complexe, de vouloir établir un nouveau record du nombre de courses, alors que la pandémie se poursuit ?
Le président de la FOM Stefano Domenicali, dans le magazine officiel de la FIA, a en effet reconnu qu’organiser le calendrier cette année était « beaucoup plus complexe » que l’an dernier.
« L’année dernière, les relations internationales étaient moins complexes. Aujourd’hui, en raison de la diffusion du virus et de la situation différente que traverse chaque pays, la situation est incroyablement fluide. Nous devons être en mesure de gérer d’éventuels changements de la réglementation locale à brève échéance. C’est donc absolument plus difficile. »
« Mais comme nous l’avons dit, en restant humbles, en étant stricts dans ce que nous faisons, en respectant les différentes législations nationales, je pense que nous pouvons offrir un spectacle incroyable dans le contexte que nous connaissons aujourd’hui. »
L’évolution du calendrier F1 devrait dépendre du calendrier vaccinal de chaque pays, mais les stratégies nationales sont à des stades bien différents selon les pays...
« Nous devons être réalistes, mais j’espère que ce qui se passe en F1 est lié à la situation vaccinale de chaque pays. »
« Il y a des structures en place, mais nous devons être aussi flexibles que possible. Et ce qui est bien, c’est que nous partageons cette situation avec toutes les parties concernées - les équipes, les diffuseurs et, bien sûr, les organisateurs, que nous devons vraiment remercier car nous savons combien il est difficile de travailler dans cet environnement. »
La vaccination permettra-t-elle de voir du public sur la plupart des circuits pour Stefano Domenicali ?
« Mon souhait serait de voir les fans sur le circuit dans la première partie de la saison. »
« Je pense qu’en ce qui concerne les courses avec une jauge de public à 100 %, il est trop tôt. D’autres pays vont manifestement dans la bonne direction, mais il n’y a pas encore de normalisation. »