Quand il voit Lewis Hamilton remporter un cinquième championnat du monde avec Mercedes ou battre le record de poles positions établi par Michael Schumacher, Nico Rosberg ne regrette-t-il pas d’avoir pris sa retraite de manière précipitée, juste après l’obtention de son titre, en 2016 ?
L’Allemand avait seulement 31 ans, fin 2016 : il aurait donc pu rester en F1 encore cinq bonnes années, en pilotant toujours à un très haut niveau.
Mais qu’on ne lui parle pas de retour : en se rasant le matin, Nico Rosberg ne rêve plus à la F1…
« La F1 ne me manque pas du tout, et pour moi, c’est quelque chose de significatif. »
« A l’époque, quand j’ai décidé d’arrêter la F1, je ne savais pas du tout comment je me sentirais dans deux ou trois mois, ou dans un an. »
« Ce n’était pas facile. J’ai tout arrêté. Quelque chose de fondamental dans ma vie, la course, était soudainement parti. »
C’est grâce à son environnement familial que Nico Rosberg dit avoir bien négocié le virage de sa nouvelle vie.
« Heureusement, j’avais ma famille, et d’autres passions. J’ai rapidement trouvé de nouveaux chemins à suivre. Et c’était la meilleure décision. »
L’ancien de Mercedes est enfin soulagé de ne plus devoir mettre sa vie en jeu, potentiellement, chaque week-end.
« Je dois le confesser, il y a des moments où quand je vois quelque chose sur la piste, je me dis ‘C’est bien que je ne sois pas dans la voiture.’ »
« Prenez Bakou. Nous sommes à 360 km/h en plein centre-ville, et devant vous, il y a un mur. Je ne suis pas un casse-cou absolu, contrairement à d’autres pilotes. »
« Oui, il y a des moments où j’étais effrayé. »
La nouvelle vie professionnelle de Nico Rosberg l’a mené vers la propulsion électrique : le champion du monde investit notamment dans la Formule E et l’e-mobilité.
« La Formule E a brisé un plafond de verre. En juste quatre ans, ce championnat a atteint une valorisation de 700 millions, ce qui est incroyable. Mais il n’y a encore aucun profit. Ce sera dans le futur… »