Récemment, le président de Ferrari, John Elkann, a concédé que la Scuderia Ferrari ne retrouverait sans doute pas le goût de la victoire avant l’entrée en vigueur du nouveau règlement, en 2022, qui marquera aussi la fin du gel châssis actuel.
Carlos Sainz, qui rejoindra pourtant la Scuderia l’an prochain, n’est-il pas déçu de tels propos assez défaitistes de son président ? Est-il plus ambitieux ?
Pour l’actuel pilote McLaren, c’est clair : Elkann n’a pas été défaitiste, mais réaliste…
« Pas besoin d’être un génie pour voir que la Formule 1 est dominée par Mercedes. »
« En ce moment, il est difficile pour tout le monde, que ce soit Ferrari, Red Bull, McLaren, Renault ou Racing Point, de se battre pour le championnat du monde avec la domination de Mercedes cette année. Et en 2021, les voitures seront pratiquement les mêmes. »
« C’est juste du bon sens que jusqu’en 2022, il sera très difficile de battre Mercedes. »
Carlos Sainz a eu une opinion plus tranchée sur un autre point : la réalisation des courses. Le pilote McLaren s’est déjà plaint de ne pas être assez montré à l’écran malgré de belles prestations en milieu de grille. Désormais, il critique la réalisation sur un autre point : elle ne montrerait pas assez la vitesse exceptionnelle des F1 actuelles, les plus rapides de l’histoire.
« J’ai vécu l’évolution des voitures de 2015 à 2020 et c’est presque dix secondes de gagné. Elles sont tellement plus rapides et, en tant que pilote, vous pouvez sentir la force G et taper sur votre cerveau et votre corps. »
« Ça me dérange que ça ne soit pas montré comme ça à la télé. Je peux vous assurer qu’il n’y a rien de tel que les voitures de cette année. Nous sommes 3 ou 4 secondes plus rapides que l’âge d’or de 2004 et 2005, mais on le voit à la télévision et ça ne ressemble pas à ça. »
« La Mercedes est magnifique, c’est une œuvre d’art et la voiture la plus rapide de l’histoire de la F1, mais elle n’est pas assez appréciée car à la télévision, on a l’impression que nous n’allons pas si vite. »