Max Verstappen va détester ça ! Le prochain Grand Prix, en Chine, sera en format sprint – ce format que le pilote de Milton Keynes a dit, plus d’une fois, détester.
Il n’y aura donc qu’une seule séance d’essais libres à Shanghai… alors même que la F1 n’y a plus couru depuis 2019, avant le Covid.
Les inconnues seront ainsi nombreuses et multiples en Chine.
Cela fait déjà grincer Max Verstappen : le Néerlandais estime que la F1 a mal choisi sa première destination sprint !
« Oui, c’est très intelligent de faire ça… »
« Je pense que ce n’est pas génial, disons-le, de faire cela. Parce que lorsque vous n’êtes pas allé sur un circuit pendant un certain temps, vous ne savez jamais ce que vous allez vivre, n’est-ce pas ? Il aurait donc été préférable d’avoir un week-end de course normal en Chine. »
« Mais d’un autre côté, cela donne probablement un peu plus de piquant, et c’est peut-être ce qu’ils aimeraient voir. Mais oui, du point de vue du pilotage et des performances, ce n’est pas la chose la plus intelligente à faire. »
« J’ai toujours aimé conduire là-bas. Alors oui, j’espère que nous n’aurons pas besoin de peaufiner trop de choses sur la voiture pour être au mieux. »
Bonne nouvelle pour le spectacle, mauvaise pour les pilotes : le week-end sprint en Chine laisse aussi très mitigé Sergio Pérez, dans l’autre Red Bull.
« Oui, j’espère juste qu’il n’y a pas de problèmes avec le circuit, avec les plaques d’égout, ou tout autre problème de ce genre. Cela nous mettrait hors du coup. Mais pour le spectacle, c’est probablement une bonne chose. C’est une bonne chose. »
« Mais du point de vue de la préparation, ce sera certainement très difficile parce que… je n’ai jamais couru là-bas avec Red Bull, donc il y aura beaucoup de choses à faire en une seule séance d’essais libres. »
Sainz craint déjà d’autres disqualifications…
Carlos Sainz est lui aussi ravi de revenir en Chine - mais moins avec un format sprint d’emblée.
« Oui, il s’agit de deux sujets différents. La Chine est un excellent circuit. Je pense que c’est l’un de ceux que nous préférons tous. Ce circuit offre de bonnes possibilités de dépassement, donc avoir une course sprint a du sens en Chine. »
Le pilote Ferrari se souvient cependant des inconvénients des week-ends en format sprint : à Austin, l’an dernier, Charles Leclerc et Lewis Hamilton avaient été disqualifiés car leur plancher avait été trop usé. Ferrari comme Mercedes F1 n’avaient pas pu adopter des réglages assez sûrs, en raison de la limitation des essais libres à une seule séance.
« En même temps, c’est ce que nous avons dit dans le briefing des pilotes… nous disons à la FIA et à la Formule 1, qu’il n’est pas idéal d’aller sur un circuit avec les voitures actuelles… dans ces conditions : avec une heure d’essais libres et en passant directement aux qualifications. Avec en plus les règlements qu’ils ont mis en place, avec l’usure des planchers... Et on sait à quel point une simple bosse peut rendre la voiture délicate. »
« Je pense que ce n’est pas un bon choix de mettre le Sprint en Chine, après quatre ou cinq ans d’absence. Nous avons également entendu qu’il y avait eu un resurfaçage en cours, donc Istanbul 2.0 est peut-être sur les cartes (piste très glissante, ndlr) ! »
« Alors oui, cela montre bien l’incertitude à attendre. Peut-être que pour vous, à la maison, c’est excitant, mais pour les ingénieurs et les pilotes, c’est quelque chose dont, à mon avis, nous ne devrions pas prendre le risque. Il aurait dû y avoir un week-end normal. »