Après la victoire de Max Verstappen à Zandvoort à domicile, sa quatrième consécutive, Christian Horner était forcément un patron d’équipe très satisfait. Et c’est l’ensemble de l’écurie Red Bull qu’il a tenu à féliciter après cette course très stratégique.
"C’était une course incroyable avec beaucoup de pression et difficile sur le plan stratégique, lors de laquelle nous avons eu droit à une voiture de sécurité virtuelle puis une réelle. Arrêter Max à 12 tours du but et le faire repartir derrière les Mercedes était un choix risqué, mais nous préférions être sur le meilleur pneu."
"Cependant, c’est tout ce qui se passe en coulisses qui rend tout cela réellement possible. L’équipe opère à un niveau extrêmement élevé et ce sont tous les efforts de Milton Keynes que vous ne voyez pas qui le permettent. C’était une performance collective fantastique et de la part de nos deux pilotes également. Checo (Perez) s’est malheureusement fait dépasser par Carlos (Sainz) au restart et je pense qu’avec le recul, nous aurions dû tenir en compte sa préférence de ne pas utiliser le pneu medium."
"Nous sommes en très bonne position aux championnats et nous en sommes très heureux, mais rien n’est encore terminé. Nous prenons les courses les unes après les autres et nous ne nous projetons pas trop loin en avant. Nous avons hâte de nous rendre à Monza le weekend prochain et j’espère que nous afficherons la même forme."
Mercedes F1 a inquiété Horner en fin de Grand Prix
Lors de l’apparition de la voiture de sécurité virtuelle, Mercedes décidait dans un premier de n’arrêter aucune de ses deux voitures avant de finalement changer les pneus de Russell, laissant seulement Hamilton en piste avec ses mediums déjà usés.
Horner a ainsi craint que Verstappen, qui s’était lui arrêté, n’ait à dépasser les deux Mercedes lors des derniers tours de course. Mais il a finalement doublé Hamilton avec une facilité déconcertante à la relance avant de tranquillement gérer l’écart avec Russell.
"Vous avez votre pilote qui évolue à domicile devant 105 000 personnes et vous décidez de l’arrêter pour chausser les tendres, concédant ainsi la position aux deux Mercedes," poursuit Horner.
"J’ai été assez surpris qu’ils n’aient pas choisi la stratégie de laisser George en piste afin de protéger Lewis. Lorsqu’ils l’ont arrêté, ça devenait une lutte directe entre Max et Lewis avec une grosse différence pneumatique. Max était déjà à ses côtés au niveau du muret des stands et après ça, il ne lui restait plus qu’à contrôler la course."