Pourquoi la FIA a-t-elle vu très tard le problème lors de l’arrêt au stand doublé d’une pénalité de Fernando Alonso à Djeddah ?
Probablement parce qu’elle n’a rien vu tout court ! En effet, il semble que ce soit Mercedes F1 qui ait pointé du doigt les vidéos du mécanicien Aston Martin F1 dédié au lève-vite arrière aux commissaires vers la fin de la course, ce qui a lancé l’enquête.
Un timing très stratégique : impossible pour Alonso d’augmenter son écart suffisamment pour se protéger de George Russell, alors 4e et au pied du podium. Avec les 10 secondes de pénalité, Russell a récupéré le podium quelques dizaines de minutes, avant que la FIA ne pédale en arrière et inverse la décision car la règle n’est pas claire quant à la définition de "travail" sur une voiture immobilisée pendant une pénalité.
Toto Wolff peut-il se confier ? Le fait que Mercedes suggère en course à son pilote qu’Alonso pourrait avoir une pénalité semble trahir les intentions de l’équipe allemande. Il admet à demi-mot...
"Disons que nous l’avons vu rapidement, nous avons rejoué la vidéo d’avant en arrière plusieurs fois. Après, ce n’était pas tout à fait clair s’il y aurait une pénalité."
"Mais pour nous, c’était une violation technique comme nous l’avons vu avec Ocon à Bahreïn. Cette fois c’était le lève-vite arrière qui a touché la voiture."
"Maintenant, vous devez discuter de la pertinence d’une pénalité si une chose touche simplement la voiture. C’est peut-être quelque chose que nous devons changer dans la formulation."