Sergio Pérez s’élançait 13e du Sprint au Grand Prix d’Autriche, ce qui s’est transformé en 12e place après l’abandon prématuré de Fernando Alonso. Le pilote Red Bull a ensuite gagné quatre positions dans le premier tour, puis a réussi à se défaire successivement des pilotes Haas F1 et d’Esteban Ocon pour terminer cinquième.
Sous le coup d’une enquête pour avoir parlé à son équipe dans la radio lors du deuxième tour de formation, il devrait garder cette cinquième place au départ si la pénalité appliquée est logique, et il reconnait viser le podium demain en course.
"Oui, je pense que c’était le maximum que nous pouvions faire, une fois que nous avons réussi à nous défaire de tout le monde dans le peloton, George était un peu trop loin" explique-t-il, après n’avoir pas pu se rapprocher de George Russell.
"Donc c’était le maximum que l’on pouvait faire pour limiter les dégâts, et je pense que l’on pourra lutter pour le podium depuis cette place. Ce sera l’objectif, et j’espère que l’on sera capables d’y parvenir."
Perez furieux contre les commissaires depuis hier
Lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que sa pénalité d’hier avait été juste, Perez s’est emporté.
"J’étais certainement hors piste, donc c’était correct. Mais ce que j’ai trouvé complètement fou, c’est qu’ils n’ont pas le système pour contrôler ce genre de limites de piste et certaines personnes s’en sortent, d’autres non."
"Je me suis fait prendre avec ça. Mais le problème, c’est que nous ne l’avons découvert qu’après Q3, après avoir pris tous les risques, après avoir mis les deux trains de pneus. Donc, la sanction était encore plus sévère, mais c’est ce qu’elle est. Aujourd’hui, c’était moi, mais plus tard, peut être quelqu’un d’autre."
"Alors peut-être qu’il y a quelque chose que nous pouvons faire mieux. C’était certainement un peu trop de pression ou de travail pour les commissaires."