Comme de nombreux observateurs, Jacques Villeneuve a noté la baisse de régime de Sergio Perez depuis sa victoire au Grand Prix de Monaco.
Considéré comme un candidat au titre après ce succès de prestige, le Mexicain est quelque peu rentré dans le rang par la suite et compte désormais 85 points de retard sur son coéquipier et leader du championnat, Max Verstappen.
Les évolutions amenées par Red Bull sur sa RB18 semblent mieux convenir au Néerlandais, ce qui pourrait expliquer l’écart important qui est visible depuis quelques courses entre les deux hommes. En revanche, Villeneuve exclue que l’équipe autrichienne ait volontairement favorisé le champion du monde en titre.
"Il semble que la voiture convient de mieux en mieux à Verstappen," a déclaré le champion du monde de Formule 1 1997.
"Sergio Perez a quelque peu perdu son mojo depuis Monaco, c’est vraiment étrange. Il est en difficulté depuis que la voiture a été ajustée, comme si elle s’adaptait mieux au style de pilotage de Verstappen. C’était l’inverse avant ça."
"C’est peut-être parce que Verstappen est plus impliqué, mais ce n’est pas comme si l’équipe se disait : ’Nous allons maintenant amener des évolutions qui permettront à Verstappen de mieux piloter, mais pas Perez’."
Verstappen est une machine qui n’a pas besoin de vacances
Depuis Monaco, Verstappen a remporté cinq des six dernières courses disputées quand Perez ne compte "que" deux podiums à Bakou et à Silverstone. Villeneuve a d’ailleurs été impressionné par la victoire du Néerlandais en Hongrie alors qu’il s’élançait seulement 10e sur la grille de départ.
"Max est une machine, il n’est vraiment pas normal. Il n’était même pas fatigué, je ne pense même pas qu’il ait besoin de vacances ! Il pilote incroyablement bien cette année, et son équipe ne commet pas la moindre erreur non plus. Et si quelque chose se passe mal, lui et Red Bull s’assurent toujours d’avoir les conditions optimales pour y remédier."
"Le dimanche, il aurait pu se contenter de limiter les dégâts, il n’aurait pas dû gagner mais l’a fait quand même. C’est ainsi qu’ils abordent les courses : ils ne se mettent pas de pression mais jouent parfaitement le coup."