Après sa victoire lors du Sprint F1 hier, Sergio Pérez a remporté le Grand Prix d’Azerbaïdjan. Bien aidé par la voiture de sécurité pour prendre la tête de la course, il a ensuite réussi à résister à Max Verstappen, avant de creuser l’écart et de contrôler la course. Il est le premier à gagner deux fois à Bakou, et s’amuse même en comptant la victoire au Sprint hier.
"Cela fait deux et demie !" a plaisanté Pérez. "Ca a bien fonctionné pour nous aujourd’hui. J’ai réussi à rester dans la zone de DRS et mettre la pression sur Max, et j’avais une meilleure dégradation dans le premier relais."
Pérez était dans le sillage de Verstappen tout au long du premier relais, et se sentait bien à ce moment-là : "Ca semblait bien, et la voiture de sécurité est entrée en piste et a rapproché tout le monde. A partir de là, c’était une autre course en pneus durs."
Lui comme Verstappen ont touché les murs, signe de leur attaque tout au long de la course : "Je pense que c’était très serré, on a attaqué au maximum aujourd’hui, on a tous les deux touchés les murs. On attaquait, Max m’a poussé très fort à mes limites au fil de la course mais j’ai réussi à le garder sous contrôle."
L’ingénieur de Pérez est même venu lui demander à la radio ce qui s’était passé au virage 15 après un choc que l’équipe a perçu sur les données. Cela n’étonne pas le pilote : "Oui j’ai touché très fort le mur, j’ai eu un peu de chance, surtout avec l’avant droit, il aurait pu crever."
Verstappen n’avait pas une voiture idéale
Troisième hier, deuxième aujourd’hui, Verstappen limite la casse lors d’un week-end dominé par son équipier. Le Néerlandais déplorait le timing de la voiture de sécurité, mais aussi un manque d’équilibre sur sa RB19.
"Je pense que la sortie de la voiture de sécurité était de la malchance, j’ai dû attaquer pour rester dans la zone DRS et les pneus surchauffaient quand j’essayais de suivre" a déclaré Verstappen.
"Mais il y a aussi eu un problème d’équilibre qui n’était pas constant, donc je jouais avec les outils. Et quand j’ai réussi à régler le problème, les dix derniers tours étaient bons. C’était un peu tard, mais j’ai appris beaucoup de choses et on fait un bon résultat d’équipe."
Il ne s’inquiète pas de la bonne forme de son équipier, qui pointe à six points au championnat : "Je ne sais pas, on sait que la saison est très longue, on apprend beaucoup de choses comme je l’ai dit. Bakou est est différent de Miami, et Miami est encore différent des autres circuits sur lesquels on va. Donc on continue d’apprendre."
Verstappen confirme lui aussi que les deux hommes ont attaqué tout au long de la course : "Oui on a touché le mur plusieurs fois car on attaquait, mais ça fait partie des choses qui arrivent sur un circuit urbain."