Parti 9e après une qualification de nouveau décevante, Sergio Pérez a, comme à son habitude aussi, réussi une excellente remontée.
Le Mexicain n’a tout de même pas surpassé Lando Norris pour le gain de la 2e place, mais son rythme sur le Hungaroring était excellent.
« C’était bien » souriait-il en effet en conférence de presse, hier.
« Mais c’était très difficile, surtout en partant en durs. J’avais très peu d’adhérence au début. Mais juste pour doubler, vous savez, il y a eu des moments où nous avions juste une trajectoire sur la piste, parce qu’en dehors il y avait beaucoup de dépôts de gomme, et nous endommagions beaucoup les pneus. Il n’était donc pas facile de doubler. »
« Vous savez, c’est un circuit où il est très difficile de dépasser. Mais nous avons réussi à mettre en place une bonne stratégie. »
« En arrivant je voulais juste maximiser la course, essayer d’obtenir le plus grand nombre de points possible. J’avais hâte de monter sur le podium. Je savais donc que je devais faire quelques dépassements. »
Alors que l’on attendait que Sergio Pérez croque Lando Norris en fin de Grand Prix, le pilote Red Bull a été finalement sous la menace de la Mercedes de Lewis Hamilton, qui revenait fort...
« C’était assez difficile parce que nous passions entre les retardataires, Lando et moi. Je poursuivais Lando. Mais oui, en sortant de la trajectoire, j’ai fait deux très mauvais tours en nettoyant mes pneus. Et c’était quand Lewis arrivait, mais heureusement, les pneus se sont nettoyés et vers la fin, j’avais Lewis sous contrôle. Nous faisions des temps similaires, à quelques dixièmes près, mais pas assez pour être dépassés, donc c’était bien. Malheureusement, à la fin, nous sommes rentrés aux stands dans le même tour que Piastri, donc je pense que j’ai dû utiliser mes pneus beaucoup plus fort que je ne le voulais. »
C’était aussi à ce Grand Prix que Red Bull étrennait ses évolutions. Qu’en penser ? Elles semblent avoir été plus efficaces en course qu’en qualifications...
« Nous avons vu en qualifications que l’écart sur un tour est très faible. Il y avait environ cinq dixièmes entre les dix premiers, donc c’était super petit. Mais j’espère que nous pourrons voir le vrai rythme de la voiture en Belgique, qui devrait lui convenir un peu mieux. Nous verrons donc ce qu’il en est. »