Sergio Pérez a terminé deuxième du Grand Prix de Belgique, son meilleur résultat depuis Miami. Le pilote Red Bull était heureux de faire la course de manière plus libre, lui qui ne s’était plus élancé en première ligne depuis la manche en Floride, au mois de mai.
"Je pense qu’il s’agit simplement de retrouver la forme. Nous étions sur le podium le week-end dernier et maintenant, et je pense que ce genre de courses dans l’air propre vous permet d’apprendre beaucoup et de faire des progrès dans les courses à venir" note Pérez.
"Parce que mes dernières courses ont été un peu... très difficiles à lire correctement, à cause de la manière dont vous devez courir avec de l’air sale, donc je pense que c’est là que nous allons apprendre le plus sur ce relais en air propre, et sur le deuxième relais également."
Alors qu’il s’élançait derrière Charles Leclerc, il avait comme objectif de le passer avant l’arrivée aux Combes au premier tour : "Je savais qu’il était crucial pour ma course de dépasser Charles au premier tour. Nous avons pris un bon départ, mais lui aussi a pris un bon départ."
"Il fallait alors s’assurer que nous le dépassions dans le cinquième virage. Cela a bien fonctionné et nous avons pu faire notre propre course à partir de ce moment-là. Je pense que nous avons réussi à faire un bon premier relais."
Horner l’avait menacé de ne plus lui parler
Le Mexicain reconnait qu’il avait plus de mal à faire fonctionner la gomme medium : "J’ai eu beaucoup de mal avec ce pneu médium, surtout avec la pluie. J’ai eu l’impression de perdre un peu de température."
"Nous n’avons jamais vraiment eu une bonne lecture de ce pneu. Je pense que c’était assez évident, la plupart des pilotes sont retournés sur le pneu tendre et oui, je me suis fait une frayeur dans le virage 11 lorsque la course était très délicate, les conditions étaient très délicates à ce moment-là."
A la fin de la qualification vendredi, Pérez a dit à Christian Horner à la radio ’tu vas me parler maintenant’. Une phrase étonnante qu’a expliqué le pilote : "C’était une blague. Il est arrivé avant les qualifications et m’a dit ’si tu n’es pas dans le top 3, je ne te parle plus du week-end’. Donc il m’a parlé le reste du week-end."
Il compte désormais profiter de la pause pour peaufiner cette bonne phase : "Je pense que cela n’a pas vraiment d’importance. Je pense que pour nous, cela nous donne un peu de temps pour approfondir notre analyse, voir ce que nous pouvons améliorer pour les dix prochaines courses et garder cette dynamique pour la fin de la saison."