Depuis l’arrivée de la F1 à Sotchi, Mercedes est invaincue dans son jardin caucasien… mais cette année ne ressemble à aucune autre pour Red Bull.
L’équipe de Milton Keynes a par exemple gagné au Paul Ricard (circuit typé Mercedes) et s’est considérablement rapprochée des Flèches Noires à Monza, tracé pourtant de puissance moteur.
C’est ce qui fait dire à Sergio Pérez que Red Bull a bien toutes ses chances à Sotchi. Et si l’on entendait pour la première fois un autre hymne que le Das Deutschlandlied (Le Chant de l’Allemagne) sur le podium de Russie ?
« À Monza, nous étions beaucoup plus proches que prévu de Mercedes. Je pense donc qu’en venant ici, nous avons de grands espoirs d’être vraiment proches d’eux et, avec un peu de chance, d’être en mesure de les devancer. »
Sur un plan plus personnel aussi, Sergio Pérez, quoique confirmé par Red Bull pour l’an prochain, a besoin de se relancer ; Max Verstappen a désespérément besoin de l’aide de son coéquipier pour contrer Lewis Hamilton - et un Valtteri Bottas très performant à Monza.
« Nous avons eu deux mauvaises courses d’affilée, [donc] il était important d’obtenir cette solide performance à Monza. Malheureusement, nous avons perdu le podium avec la pénalité, mais nous l’avons obtenu sur la piste, sur une piste qui ne nous convient pas vraiment. Donc, à cet égard, je suis très satisfait. »
Heureusement Sergio Pérez connaît bien Sotchi : circuit où il n’a jamais fini en dehors du top 10, et où il a même signé un podium avec Force India en 2015. Le maître des Pirelli va-t-il de nouveau faire parler sa science à Sotchi ?
« C’est un circuit que j’aime, que j’apprécie, mais qui convient aussi à mon pilotage, surtout le dimanche en course. »
« C’est une piste où la dégradation sur les pneus est faible mais c’est très dur pour les pneus arrière. C’est ce qui m’a bien profité dans le passé et ce qui m’a donné l’opportunité d’avoir de bons résultats ici. »