Sergio Pérez aime toujours autant la F1, et le Mexicain aimerait continuer le plus tard possible. Que ce soit chez Red Bull ou ailleurs, il aimerait pouvoir être une source d’inspiration pour son fils, de manière concrète.
"Chaque dimanche, après la réunion avec mes ingénieurs, je rentre chez moi et je me dis ’j’adore ça’, parce que pouvoir communiquer avec ce niveau d’ingénierie, avec ce niveau de pilotes, travailler aux côtés de Max, avec les meilleurs ingénieurs du monde, c’est juste quelque chose d’incroyable" a-t-il déclaré à The Athletic.
"Je suis différent. Je suis différent parce que j’ai une famille, j’ai quatre enfants et je veux les voir grandir. Lorsqu’ils atteignent un certain âge, je veux être très présent et je veux profiter d’eux et les emmener se battre pour leurs rêves, quels qu’ils soient."
"Je veux faire partie de leurs rêves. Je sais que je ne serai pas toujours là, mais l’une de mes sources d’inspiration est que mon plus jeune fils puisse me voir courir. La retraite n’est donc pas pour demain."
Enfant, il n’a pas eu de modèle parmi les pilotes mexicains : "J’en ai rêvé, mais pour un enfant mexicain de 6 ans, penser à la F1, c’était fou. Nous n’avions pas de pilote mexicain en Formule 1."
"Ce n’est pas comme aujourd’hui. Aujourd’hui, les enfants mexicains se lancent dans le karting et veulent tous aller en Formule 1 parce qu’ils voient que c’est possible. Pour moi, c’était très différent."
Mais Pérez n’a pas que la Formule 1 dans sa vie : "Je me suis marié au cours de ma carrière, j’ai eu des enfants, c’est quelque chose de nouveau et vous commencez à vous connaître un peu plus. En fin de compte, je trouve qu’il est très important de pouvoir se déconnecter de la F1."
"C’est un sport qui exige d’être à 100 %. Mais une fois que vous devenez père, vous réalisez que la vie ne se résume pas à la Formule 1, ou du moins c’est ce qui m’est arrivé. Cela m’a rendu plus humain. La vie n’est pas faite de trophées et de championnats."