Sergio Pérez connaît quelques difficultés à se mettre dans le rythme en ce début de saison après son arrivée chez Red Bull, notamment le samedi en qualifications. Un problème qu’il n’a pas toujours eu, comme à Imola, mais qu’il aimerait voir disparaître définitivement.
"C’est une saison unique en ce sens, des pilotes ont changé d’équipe par le passé mais ça n’a jamais été si important" a déclaré Perez. "Mais cette année, c’était plus compliqué avec beaucoup de variables. Certains ont fait un meilleur travail que d’autres."
"A Imola, j’ai réussi à me placer en première ligne pour ma deuxième course. Je ne m’y attendais pas si tôt, et surtout pas sur un circuit si difficile. Mais mes progrès ne sont pas venus durant les samedi."
Le Mexicain veut progresser dans sa connaissance de la RB16B pour la pousser à la limite, et ainsi pouvoir anticiper toutes les situations qui se présentent à lui. L’objectif final étant de pouvoir tirer le maximum de sa monture en qualifications, comme il le fait déjà en course.
"Je ne me sens pas chez moi dans la voiture, mais je peux voir la lumière au bout du tunnel. Il y a des changements de pneus, d’ailerons, de météo, et quand vous connaissez une voiture par cœur, c’est très facile de s’adapter à ces situations."
"Je ne suis pas le seul à avoir des difficultés avec une nouvelle voiture. Je n’ai pas oublié comment faire le boulot, mais ça prend malheureusement plus de temps que je ne l’aurais voulu."
Pérez pense en ce sens que les deux courses consécutives sur le Red Bull Ring, les Grands Prix de Styrie et d’Autriche, seront cruciales : "Je pense que ce sera très important. Aller sur différents circuits, surtout en Autriche où l’on fera deux week-ends, accélérera mon apprentissage."