Sergio Pérez a été fort discret durant le Grand Prix de Bahreïn… Parti 2e, le Mexicain aurait peut-être pu aller inquiéter Max Verstappen pour la victoire.
Mais au départ, tout basculait dans le mauvais sens pour Checo, quand la Ferrari de Charles Leclerc prenait le meilleur sur lui.
Comme il le raconte, ce premier tour a définitivement alors compromis ses chances de victoire.
« J’ai perdu ma position au profit de Charles et cela a beaucoup défini ma course. Comme je l’ai dit, il était très fort dans le premier relais et à chaque fois que je pouvais me rapprocher de Charles, je tuais mes pneus, donc c’était très important pour moi d’arriver au 15e tour, et d’avoir encore un bon pneu avec lequel je pouvais pousser - pour que je puisse dépasser Charles finalement avec l’undercut. »
« Max était juste trop loin par la suite. »
« Oui, vraiment, être derrière Charles au premier relais, ça a tout changé. C’était vraiment difficile de le dépasser. Il avait les nouveaux pneus tendres, neufs. Donc vous pouviez voir que ça faisait une différence sur ce relais. »
« Et dès que je me rapprochais un peu de lui, en essayant de l’attaquer plus tôt, j’avais juste une forte dégradation sur mes Pirelli et je détruisais mes pneus. J’ai donc dû être très patient. »
Le rythme de course de Sergio Pérez était pourtant fort encourageant à l’air libre... le Mexicain tenait le rythme de Max Verstappen (mais le Néerlandais était-il à fond ?).
« J’ai pu faire quelques tours rapides et, disons, que mes pneus et au deuxième relais étaient en meilleure forme, et j’ai pu dépasser. Mais oui, c’était juste trop tard. C’était juste quelques tours trop tard, et ça nous a mis assez loin derrière Max. »
« Après, on a maintenu l’écart tout au long de la course. Donc nous n’avions aucune chance de nous battre pour la victoire. Mais il s’agissait de minimiser le mauvais départ. Et nous avons beaucoup de choses à analyser, pour essayer de nous améliorer et d’obtenir cette régularité tout au long de la saison. »
En étant derrière la Ferrari pendant si longtemps, Sergio Pérez a pu analyser en détail l’arrière de la Scuderia sur le plan aérodynamique !
« Oui, j’ai appris beaucoup de choses sur leur voiture, vous savez : où ils sont faibles, où ils sont forts, ou plus forts que nous. Donc je dois m’assurer que cela reste frais pour mes ingénieurs pour le debriefing à l’usine. »
En définitive, Sergio Pérez est-il à l’aise dans la RB19 ? Plus que durant la deuxième moitié de saison dernière ?
« Oui, je suis à l’aise. Je suis à l’aise, confortable avec la voiture. Je suis heureux. Je pense que nous avons un peu de travail à faire. Les deux pilotes poussent la voiture dans la même direction, ce qui est bien. »
« C’est un début de saison incroyable. Oui, notre meilleur départ, très différent de l’année dernière. »