Sergio Pérez ne sait pas si les ravitaillements en Formule 1 seraient une bonne idée ou non. Le Mexicain n’a jamais pu les expérimenter dans sa carrière et préfère donc rester prudent à l’heure où la question reste encore un sujet de débat à trancher pour 2021 entre les équipes, la FIA et la FOM.
"Je n’ai jamais essayé les ravitaillements qu’il y avait avant pour être honnête, je n’ai pas beaucoup d’arguments pour les amener en F1" admet Pérez.
"Mais plus nous changeons, plus nous donnons l’avantage aux plus grandes équipes de créer l’écart, c’est ce qui nous inquiète. Nous verrons ce que nous pouvons amener au sport en 2021."
Il s’inquiète toutefois que ça ne change rien : "Le ravitaillement pourrait être une bonne chose pour la course, mais si vous avez ces écarts dans le peloton, est-ce que ça va changer quelque chose ? Je ne pense pas."
Les monoplaces actuelles commencent la course avec 105 kilos d’essence, et Pérez s’y est habitué, même s’il juge que c’est parfois pénible : "Je pense qu’elles sont lourdes, spécialement quand vous commencez la course avec 100 kilos d’essence, ça peut être trop lourd."
"Mais je fais cela depuis ces neufs dernières années avec des voitures de ce niveau, je pense que tous les problèmes se rapportent au spectacle que nous pouvons offrir. Les spectateurs veulent voir du bon spectacle. Ça ne les intéresse pas de savoir si c’est avec 5 ou 100 kilos."