La Racing Point RP19 était-elle bien née ? Pas tout à fait selon Sergio Perez, l’un de ses pilotes cette année.
Le Mexicain pense que la monoplace conçue à Silverstone, sur la base de l’ancienne Force India, avait un problème "fondamental" qui l’empêchait d’être très compétitive en qualifications, lorsqu’un pilote a besoin de la performance maximum sur un tour.
Perez n’a réussi à atteindre la Q3 qu’à 4 reprises cette année... alors que Stroll n’a pas passé la Q1 à 14 reprises.
"Oui, notre performance en qualifications n’était pas aussi bonne que d’habitude, celle que connait notre équipe depuis quelques années. Heureusement, du côté du rythme de course, nous étions toujours aussi bon," explique Perez.
"Il y a un problème fondamental avec notre voiture de 2019 : elle est très difficile à cerner lorsqu’elle est équipée de pneus neufs. C’est tellement délicat le 1er tour et ensuite c’est trop tard, trop mauvais pour améliorer. Partir plus loin que ce que notre monoplace valait en course nous a fortement handicapé."
"Nous avons aussi été, pour la première fois depuis longtemps, très dépendant du type de circuits. Parfois nous étions bons, parfois très mauvais. Mais c’est aussi vrai que le peloton était tellement serré que deux dixièmes perdus ans un secteur vous faisait passer derrière tout le monde."
Bien entendu, Racing Point a fait au mieux puisque l’argent de Lawrence Stroll est arrivé assez tardivement.
"Nous avons payé le prix l’an passé. Cette année n’a donc pas été optimale. Il nous faut modifier ce qu’il faut au niveau du châssis pour qu’on soit constamment dans le groupe de tête du peloton. Si nous parvenons à trouver ce qu’il faut changer cet hiver, alors notre saison 2020 pourrait s’annoncer bien meilleure."