Sergio Pérez a encore peu tourné ce jour à Barcelone et on a vu que Racing Point limitait énormément le roulage de ses pilotes depuis lundi. Le Mexicain a avoué que l’équipe manquait de pièces et a expliqué qu’il y a des avantages et d’autres choses qui n’ont pas évolué après l’augmentation de la trésorerie de l’équipe.
"Oui et non. Oui car on a une grosse évolution pour Melbourne mais non car on est limités en termes de pièces" révèle Pérez. "Pour l’instant nous avons fait peu de kilomètres car on n’a pas beaucoup de pièces, et on ne peut pas prendre de risques à ce niveau. Nous accumulons simplement du roulage pour comprendre ce qui va bien et ce qu’on peut faire de mieux."
Il reconnaît aisément que le peloton pourrait avoir une apparence différente cette année, alors que les essais ont mis en avant une Toro Rosso à moteur Honda ou encore une Alfa Romeo et une Renault : "Oui les choses ont changé, je m’attendais à ce qu’Alfa Romeo soit forte au sein du peloton, comme Renault et Toro Rosso. Il n’y a plus d’équipe lente et tout peut se transformer en grande surprise."
Pérez a également commenté les difficultés que le Grand Prix du Mexique s’apprête à vivre après l’arrêt des subventions gouvernementales : "C’est un endroit fantastique pour la F1 et très spécial, j’espère qu’on pourra le garder. Si nous perdons cette course, ce serait surement la fin et je pense qu’on devrait attendre 30 ou 40 ans pour y retourner, ce serait vraiment dommage avec tous les efforts faits pour y revenir."
"Le Grand Prix a généré beaucoup d’intérêt pour les jeunes. Courir devant son public... je pense qu’avant le Grand Prix du Mexique, j’ai passé 15 ans sans courir au Mexique. Ce serait vraiment dommage pour les nouvelles générations, pour le sport et pour notre pays."
Il avoue ne pas savoir si d’autres options de financement existent via des investisseurs privés, à l’image de son mentor personnel Carlos Slim : "Je n’en ai aucune idée, je ne gère rien de tout ça. Je pense que c’est difficile car tout le bénéfice est fait par le gouvernement, donc je ne sais pas si ça peut être fait autrement."