Sergio Pérez a lancé une attaque envers Max Verstappen au Brésil, en fin de course, lorsque le Néerlandais ne lui a pas donné la sixième place, comme l’exigeait Red Bull. Le champion du monde s’était emporté à la radio, et Christian Horner s’est excusé auprès de Pérez.
Le Mexicain a alors lancé à la radio que ce refus de Verstappen montrait "qui il était", et a dit après la course que son équipier ne serait pas double champion du monde sans lui. Mais comme Red Bull hier avec son désastreux communiqué, Checo s’excuse.
"Évidemment, la F1, c’est un sport très émotionnel" a déclaré Pérez. "Et il n’y a pas d’autre sport où vous pouvez vous exprimer en direct, et c’est seulement en F1 que cela se produit. Donc il y a beaucoup d’émotions qui passent et beaucoup de choses à dire."
"Je regrette évidemment beaucoup de choses que j’ai dites après la course parce que je suis de retour avec Max dans la relation que nous avions, et nous sommes tous les deux dans l’équipe, et tout le monde est prêt à aller de l’avant."
La volonté de passer à autre chose
Pérez assure que l’heure est à la réconciliation, et que le duo Red Bull va travailler ensemble pour le bien de l’équipe. Selon lui, ce type de situation fait partie des leçons à tirer de ce qui peut arriver durant un week-end de Grand Prix.
"Tout le monde a été mis dans une situation très difficile là-bas, du côté de Max, du côté de l’équipe et du mien. Je pense que nous aurions pu mieux gérer la situation. Nous allons évidemment en tirer des leçons et faire les choses différemment à l’avenir."
"Et c’est comme ça qu’il faut être, chaque équipe dans le paddock apprend. Heureusement, c’est juste dans les 100 derniers mètres du tour que j’ai découvert qu’il n’allait pas me rendre la position. C’était évidemment un mauvais sentiment."
"Mais je pense que je suis capable de mettre tout ça derrière nous. Et ouais, ma priorité est d’avoir un bon environnement pour travailler, et d’être capable de faire confiance à mon coéquipier, de faire confiance à mon équipe. Et c’est ma priorité."