Le 15e podium de Sergio Pérez en F1 était l’un des plus mémorables : le Mexicain est devenu le premier ressortissant de son pays à mener une course au Mexique, puis à y monter sur le podium, faisant donc mieux que les frères Rodriguez – et pour la plus grande joie de son papa.
Mais comme Sergio Pérez le reconnaît, il voulait plus qu’une 3e place : malgré les consignes d’équipe attendues chez Red Bull, Pérez voulait les 25 points.
« Être sur le podium est quelque chose de très spécial. Évidemment, je voulais plus, je voulais gagner la course et terminer premier et deuxième pour l’équipe aurait été incroyable, vous savez. »
« Mais à la fin de la journée, nous sommes des personnes tellement compétitives que si nous finissons troisième, nous n’y prenons presque pas plaisir, vraiment pas, mais c’est un de ces jours que je dois apprécier, vous savez, parce que voir la foule et voir tant de gens si heureux, et surtout sur le podium, c’était extrêmement spécial pour moi. »
Sergio Pérez a bien failli s’offrir Lewis Hamilton en fin de course, avec une stratégie décalée, mais il lui a manqué deux ou trois tours...
« Oui, c’était très serré, comme l’a dit Lewis. Il y avait un tour où il était si critique de faire l’undercut. Évidemment ils sont rentrés ce tour, donc on a fait le contraire et on a prolongé le relais. C’était un peu délicat avec les retardataires. Je pense qu’on a tous perdu un peu de temps là. C’était vraiment serré, vous savez ? Je n’ai pas eu de chance. Dépasser ici est vraiment difficile, étant donné leur vitesse en ligne droite, ils étaient vraiment forts là-dessus. Je n’ai pas eu l’occasion, donc c’est un peu dommage, parce que je pense que nous avions le rythme pour finir par un doublé aujourd’hui. »
Avec ce 3e podium consécutif, Sergio Pérez s’affirme comme étant en pleine forme au meilleur moment pour Red Bull, et permet à son équipe de revenir à 1 point de Mercedes au classement des constructeurs. A-t-il définitivement dompté sa Red Bull ?
« Oui, j’ai été très déçu en qualifications, parce que j’avais l’impression que nous allions nous qualifier avec une très belle dynamique, vous savez, après avoir eu un bon samedi matin et le rythme de la voiture... nous devons comprendre ce qui a si mal tourné pour nous hier, aussi, parce que tout d’un coup ça a basculé et Mercedes était très forte hier, mais oui, ce qui compte c’est la course. Il reste encore quatre courses à disputer, les choses deviennent vraiment serrées. »