Peu en réussite en ce début de saison où les problèmes mécaniques ne l’ont pas épargné, Fernando Alonso n’affiche que deux points à son compteur après trois Grands Prix disputés malgré des performances remarquées à Djeddah et surtout à Melbourne.
En Arabie Saoudite, l’Espagnol était en course pour une belle septième place avant de rencontrer un problème moteur. Puis en Australie, durant les qualifications, il semblait très bien parti pour jouer à minima la deuxième ligne avant qu’un soucis hydraulique n’entraîne une sortie de piste qui annihilait toutes ses chances de bien faire en course.
Quoiqu’il en soit, et alors qu’il fêtera ses 41 ans cet été, Alonso semble toujours posséder le même coup de volant que lors de ses belles années.
C’est du moins ce qu’affirme Alan Permane, le directeur sportif de l’écurie Alpine F1, à son sujet. Selon lui, son pilote évolue toujours "au plus haut niveau."
"Il n’y a aucun doute dans mon esprit. Les gens n’ont cessé de me le demander l’année dernière, et il ne semble pas différent de l’époque où il pilotait déjà pour nous il y a quinze ans."
Permane se souvient de l’épopée glorieuse de Renault en 2005 et 2006 et à quel point il avait été difficile pour Giancarlo Fisichella, alors coéquipier du double champion du monde, d’exister face à l’Espagnol.
"J’étais en fait l’ingénieur de la voiture de Fisichella. Fernando était en quelque sorte l’ennemi et jamais, même durant un excellent weekend, nous ne parvenions à le devancer. Je sais donc à quel point il est bon."
"J’ai ensuite travaillé avec lui lorsque j’étais ingénieur en chef, nous nous connaissons depuis longtemps. C’est un grand, sans aucun doute."