Renault n’a pas fait appel de la décision d’exclure ses deux pilotes des résultats du Grand Prix du Japon, pour un système qui n’a pas été jugé illégal techniquement, mais dont l’utilisation apporte une aide jugée illégale sur le plan sportif.
L’équipe a également demandé à ses pilotes de limiter au maximum les commentaires à ce sujet et semble vouloir se concentrer sur sa fin de saison et non revenir sur cet incident.
"Je ne pense pas que c’est une chose qui va affecter notre compétitivité, donc sur ce plan-là, je reste calme" a assuré Nico Hülkenberg.
Daniel Ricciardo a également exprimé son envie de tourner cette page, alors que le système, qui affichait sur le volant les variations d’équilibre de freins à sélectionner avant les virages pour les pilotes, va être banni.
Carlos Sainz ne sait pas à quel point les pilotes Renault ont été avantagés : "Je ne sais pas, je n’ai pas essayé ce qu’utilisait Renault, mais en principe, ça vous donnerait un avantage."
Le directeur sportif de Renault, Alan Permane, estime que cette innovation n’était là que pour donner une information supplémentaire sur la voiture aux pilotes, et que partant de ce principe, de nombreux systèmes peuvent être jugés illégaux.
"Si c’est la référence, toute information que peut avoir le pilote, sur les températures des pneus ou autre chose, est également une aide au pilotage" a déclaré, amer, le Britannique.