Le directeur général de McLaren, Zak Brown, a soutenu la tentative d’Andretti-Cadillac d’obtenir une entrée en F1, affirmant qu’une 11e équipe sur la grille pourrait enrichir le sport de plusieurs manières.
Ayant obtenu l’approbation de l’instance dirigeante de la FIA en octobre, Andretti garde espoir de s’assurer une place en F1 malgré les doutes des détenteurs des droits commerciaux, Liberty Media, et des réticences fortes des nombreuses équipes actuelles.
Le mois dernier, Cadillac, partenaire d’Andretti, a annoncé son intention de devenir fournisseur de moteurs dès le début de la saison 2028, dans le but de convaincre les parties prenantes de la F1 d’assouplir leur position.
Alors que la plupart des équipes existantes craignent que l’arrivée d’une 11e équipe ne réduise leur part des revenus de la F1, Brown – qui s’est associé de manière mémorable à Andretti pour organiser le premier Indy 500 de Fernando Alonso en 2017 – est convaincu que l’arrivée d’Andretti contribuerait à développer le sport.
Cependant, le patron de McLaren a admis que très peu de directeurs d’équipe existants ont une idée claire de ce qu’implique réellement la proposition d’Andretti.
Lorsqu’on lui a demandé de décrire les avantages et les inconvénients d’une entrée potentielle d’Andretti, Brown a déclaré : "Les avantages sont qu’ils peuvent aider à faire grossir le gâteau."
"Cette part en plus peut être avant tout des fans ; cela peut être des revenus de télévision ; cela pourrait être une exposition accrue sur un certain marché qui contribuerait à attirer plus de sponsors ; de l’excitation sur les circuits."
"L’inconvénient est que si le gâteau ne s’agrandit pas, vous divisez simplement le gâteau de la même taille en 11 au lieu de 10, et c’est là que se trouvent, je pense, la réticence de la majorité des équipes."
"Je pense que nous ne sommes pas tous informés de la véritable proposition, donc tout le monde se prononce dans le paddock avec une opinion. Mais je n’ai pas vu précisément ce qui est sur la table, je pense que les autres patrons d’équipe non plus."
"Mon point de vue est que tant que cela ajoute de la valeur au sport – que cela amène plus de fans, génère plus de revenus, apporte de meilleurs contrats de télévision, quoi que cela puisse être – si cela agrandit le gâteau, je préférerais avoir une onzième part du gâteau."
"Mais en fin de compte, les équipes n’ont pas de droit de vote sur la question, nous dépendons simplement du choix de la Formule 1 et de la FIA pour prendre la décision. A eux de savoir si elles estiment que c’est additif."
"Tout le monde a une opinion, mais personne n’est vraiment informé de la proposition. C’est le résumé de la situation actuelle."