Le Grand Prix d’Italie à Monza a coïncidé avec le 5e anniversaire de la mort d’Anthoine Hubert, le pilote français de F2 tragiquement disparu à Spa-Francorchamps en 2019.
Bien entendu, les pilotes de F1 ont conscience des risques qu’ils prennent, mais lorsqu’on leur demande à quelle fréquence ils pensent au danger inhérent à ce sport et si l’approche du risque évolue au cours d’une carrière, Oscar Piastri admet que cela joue "très peu" sur son esprit.
"Je veux dire, d’après mon expérience personnelle, j’y pense très, très peu," confie le pilote McLaren.
"Selon moi, si vous pensez consciemment aux dangers du sport, alors vous ne consacrez pas toute votre attention à essayer de conduire vite et d’essayer de gagner."
"Donc, dès que cela commence à s’infiltrer en vous, ce n’est évidemment pas un bon signe. Je pense que lorsque des événements comme celui d’Anthoine se produisent, où, vous savez, des accidents tragiques se produisent, bien sûr, sur le moment, il est très, très difficile de ne pas y penser."
"Et malheureusement, nous avons eu quelques accidents majeurs au cours des cinq dernières années environ. Oui, c’est sûr que courir le lendemain est un peu différent de la plupart des autres jours. Mais je pense qu’une fois que nous avons mis le casque et que nous sommes sur la piste, nous nous concentrons toujours sur la manière de tirer le meilleur parti de la course qui se déroule devant nous."
"Et la peur disparaît très vite."