Oscar Piastri a déclaré que McLaren F1 était confrontée à "la décision la plus difficile du sport automobile", mais a évité de critiquer le choix de ne pas faire de "double stack" (un double arrêt de F1 d’une même équipe) entre lui et Lando Norris.
Piastri était à une demi-seconde du leader Norris au 27e tour alors que la pluie commençait à couvrir la piste, mais c’est l’Australien qui a été laissé de côté et cela lui a finalement coûté une chance de podium ou même plus.
Avec le reste de la grille passait les intermédiaires, McLaren avait le choix d’opter pour un double arrêt comme Mercedes ou de laisser Piastri sur le circuit dans l’espoir de ne pas perdre trop de temps.
Mais il a perdu trop de temps, entrant aux stands avec Norris à seulement cinq secondes derrière lui alors qu’il venait de s’arrêter. Ce choix tactique l’a envoyé à la 6e place et hors de la course à la victoire.
"Je dirais que la décision de procéder ainsi était conjointe. Je pense que pour être honnête, cette décision dans cette course est probablement la décision la plus difficile que vous aurez jamais à prendre en course automobile."
"Vous avez deux voitures, première et deuxième en piste, séparées d’une demi-seconde avec la pluie qui tombe. Je ne pense pas que cela soit plus difficile que ça."
"Je pense clairement que nous devons revoir certaines choses. Je pense que le double stack aurait été la meilleure décision, mais le recul est une chose merveilleuse."
"Nous devons simplement voir si nous avions des informations qui nous disaient que ce serait un meilleur choix. Mais évidemment, c’est un peu douloureux compte tenu de l’écart avec Lewis."
"Dès que j’ai dépassé l’entrée des stands j’ai su que c’était la mauvaise décision. Les deux derniers virages ont été très, très difficiles et j’ai pu voir sur mon tableau de bord que Lando était à cinq secondes derrière moi lorsque je me suis arrêté, donc je savais que j’étais en grande difficulté à ce moment-là."
Quant à ce qu’il a ressenti après, Piastri a admis sa frustration et a déclaré que c’était bien qu’il n’ait pas ouvert la radio mais qu’il visait toujours la victoire.
"Évidemment frustré à ce moment-là, mais je savais qu’il pleuvait toujours et après les deux premiers tours, j’ai pu voir que les voitures devant avaient clairement beaucoup utilisé leurs intermédiaires dans les deux premiers tours, donc j’étais en fait optimiste à ce moment-là."
"Mais ensuite, je me suis heurté aux mêmes murs que tout le monde. Je savais que nous aurions plus de chances plus tard dans la course en revenant aux slicks, avec le choix de pneus que nous avions."
"Je savais donc qu’il y aurait plus d’opportunités. J’ai donc simplement essayé de nous donner la meilleure chance de continuer à essayer de gagner."