Oscar Piastri est conscient qu’il doit respecter des consignes données par McLaren F1 pour aider Lando Norris. L’Australien est conscient que l’équipe vise les deux championnats, mais il précise toutefois qu’il ne respectera pas n’importe quel ordre à tout prix.
"L’équipe veut gagner les deux championnats. Si vous avez l’occasion de le faire, vous ne pouvez pas la laisser passer. Si je ne pense qu’à ce que je veux, je n’aime pas les consignes de l’équipe contre moi. Aucun pilote n’aime cela" a déclaré Piastri.
"Pour votre propre fierté, vous voulez montrer que vous êtes le pilote le plus rapide sur la piste. Néanmoins, j’aiderai Lando dans les dernières courses si on me le demande. C’est lui qui a le plus de chances de remporter le titre."
"Mais ce n’est pas un chèque en blanc. Il faut que cela ait un sens pour moi de le laisser passer. Nous voulons aussi gagner le championnat des constructeurs et sacrifier ma course pour aider Lando ne nous aidera pas à atteindre cet objectif. Nous déciderons au cas par cas."
"Bakou a montré comment nous procédons chez McLaren. Si Lando n’avait pas arrêté Pérez après le premier arrêt au stand, je n’aurais peut-être pas gagné. Il a sa part de responsabilité dans ma victoire."
Piastri est revenu sur sa victoire de Bakou, expliquant qu’il ne s’attendait pas à pouvoir gagner avant d’être revenu sur Charles Leclerc : "C’est la plus belle victoire de ma carrière. Lorsque il s’est envolé dans le premier relais, je n’ai jamais pensé que je gagnerais la course."
"La deuxième place me semblait être le meilleur résultat possible. Après l’arrêt aux stands, j’ai vu une demi-occasion de prendre la tête. J’ai eu plus d’adhérence pendant quelques tours et je savais que si je ne le dépassais pas maintenant, ça ne marcherait jamais."
"La manœuvre de dépassement a représenté 40 % de la victoire, et la défense de la tête pendant 35 tours, les 60 % restants. La première tentative de dépassement de Charles avec les pneus medium a mal tourné. J’ai cramé les pneus en cours de route."
"Mon ingénieur de course m’a averti de ne plus jamais faire cela. Malheureusement, j’ai dû ignorer son avertissement la deuxième fois. Il s’en est fallu de peu. J’ai cru que j’allais finir dans la zone de sortie de piste, mais j’y suis parvenu."
L’Australien est le pilote qui a inscrit le plus de points depuis une dizaine de courses, mais ce n’est pas une statistique qui lui importe : "Je ne crois pas à ces jeux arithmétiques. Un autre pilote a probablement marqué le plus de points lors des huit ou dix dernières courses. N’importe qui peut obtenir le résultat qui lui convient."
"Ce qui compte, c’est le moment présent. McLaren me donne une voiture qui est très rapide partout. Et si elle n’est pas la plus rapide, comme à Bakou, elle vous donne toujours la possibilité de gagner si l’équipe et vous-même faites tout ce qu’il faut."