En mars, l’équipe Alpine F1 avait annoncé qu’elle mettrait Oscar Piastri à disposition de McLaren, au cas où elle aurait besoin d’un pilote de réserve sur une course. Pour lui donner une opportunité, au cas où, de débuter en Grand Prix.
Otmar Szafnauer a-t-il le moindre soupçon dans son esprit que cet arrangement pourrait être le point de départ de l’affaire actuelle ? Et rétrospectivement, était-ce une erreur ?
"McLaren et Mercedes sont venus nous voir et ont demandé les services d’Oscar s’ils avaient besoin de lui," confirme le directeur d’Alpine F1 à Spa.
"Vous savez, nous avions aussi le droit de refuser. Si nous avions tous les deux besoin qu’il intervienne, en tant que réserviste, nous aurions eu la priorité. Rappelez-vous que c’est à un moment où le Covid circuilait encore et qu’il y avait plus de probabilité qu’un pilote de réserve intervienne, comme nous l’avons vu se produire ces derniers temps."
"Donc, vous savez, par bonne volonté envers McLaren et Mercedes, nous avons proposé Oscar comme pilote de réserve, et égoïstement, s’il conduisait pour l’une de ces équipes, le préparer encore plus pour nous à l’avenir. Je veux dire, notre relation consistait à préparer Oscar pour l’avenir. Et c’est ce que nous avons fait."
"S’il y a une opportunité, et il y avait trois fois plus de chances de monter dans une voiture cette année avec le Covid qu’avant le Covid, nous devons en profiter et si nous pouvons mettre une course ou deux à son actif, ce serait mieux pour nous à l’avenir. C’est donc la raison pour laquelle nous l’avons fait."
Le directeur de McLaren F1, Andreas Seidl, confirme l’accord mais nie que cela ait un rapport avec la situation actuelle.
"Ce n’est pas un secret, nous n’avons pas notre propre pilote de réserve. Et c’est pourquoi chaque année, nous voyons s’il est possible de trouver un accord de partage de pilotes de réserve avec différentes équipes. Comme vous le savez, nous en avons un avec Mercedes. Et nous étions évidemment très heureux aussi, quand j’ai contacté Laurent Rossi à l’époque, de voir qu’il y avait une volonté d’avoir les services d’Oscar disponibles également, ce qu’Alpine a accepté."
"C’était évidemment positif pour nous, mais encore une fois, quant à la situation du jour et l’avenir, je n’ai aucun intérêt à faire des commentaires."